En 2016, l'OM passait sous pavillon américain avec le rachat du club phocéen à Margarita Louis-Dreyfus par Frank McCourt. Débarqué sur la Canebière, l'homme d'affaires originaire de Boston avait immédiatement affiché de grandes ambitions. McCourt avait alors évoqué son Champions Project, mais voilà que tout cela n'aurait été qu'une énorme erreur de la part de l'actuel propriétaire de l'OM.
En rachetant l'OM en 2016, Frank McCourt avait affiché d'énormes ambitions. Parlant d'un « OM Champions Project » à son arrivée à Marseille, l'Américain confiait alors : « C'est un projet que nous allons bâtir ensemble et qui repose sur 4 actes. Le premier, le plus important, c'est que nous allons bâtir une équipe qui va chaque année, concourir pour remporter le championnat. Notre deuxième objectif concerne les supporters. Nous voulons créer la meilleure expérience pour les supporters dans la L1. Le troisième concerne la communauté dans laquelle le club s'insère. Nous voulons un club modèle. Notre quatrième objectif est de bâtir une organisation solide, pérenne, sur le terrain comme en dehors ».
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« Une erreur de communication »
Joueur de l'OM lors de la saison 2016-2017, Bafétimbi Gomis était donc là aux prémices de cet « OM Champions Project ». Une formule qui a fait halluciner l'international français. Gomis a expliqué pour Carré que cela avait été une erreur de la part de Frank McCourt : « Aujourd’hui, avec le recul, je pense qu’il y a eu une erreur de communication. Le Champions Project ? Voilà. Quand ils arrivent et posent la Ligue des Champions sur la table, Champions Project, je dis ouh la la. Des joueurs ont des fous rires ? Non parce qu’on ne sait pas ce qui se cache derrière le projet. Je pense que c’est une erreur aujourd’hui, je n’ai pas peur de le dire. Ils auraient gagné en venant avec plus d’humilité. Le projet a fait l’objet de pas mal de moqueries et c’est dommage pour un club comme l’OM ».
« J’ai peut-être été un peu trop américain »
D'ailleurs, alors que les années ont passé depuis le rachat de l'OM et l'annonce de ce Champions Project, Frank McCourt regrette cette erreur de communication. « Je ferais un peu plus attention à certains mots que j’ai utilisés pour décrire le projet. Aux États-Unis, on parle un peu plus directement des objectifs qu’on veut atteindre. Je ne dis pas que c’est bien ou mal. Les gens disent : « Où est le champion ? » Mais il ne faut pas oublier tout ce qu’il y a autour, et que ça ne se fait pas en un an. J’ai peut-être été un peu trop américain, mais j’apprends la culture. Je m’en imprègne », avait notamment expliqué l'homme d'affaires américain.