Ça n'a pas été une surprise, le dernier Classique entre le PSG et l'OM a été électrique au Parc des Princes. On s'y attendait, Adrien Rabiot a subi un accueil houleux de la part des fans. Ce n'est pas la première fois que le club phocéen connait un tel déplacement tendu à Paris. Christophe Bouchet, ancien président de l'OM, se souvient très bien d'un moment où ça a failli complètement déraper.
Avant même le retour d'Adrien Rabiot au Parc des Princes, les déplacements de l'OM dans la capitale pour y affronter le PSG ont toujours été très chauds. En tribunes, la tension ne faisait ainsi ressentir, mais voilà qu'en dehors du stade, les incidents ont également été nombreux. Ancien président de l'OM, Christophe Bouchet s'en souvient bien, malheureusement, et il n'a pas manqué de le raconter dans des propos accordés au Journal du Dimanche.
« Notre bus est attaqué dans la rue qui mène au Parc des Princes »
« Je vais vous dire mon plus grand regret comme président de l’Olympique de Marseille. À Paris, en novembre 2004, notre bus est attaqué dans la rue qui mène au Parc des Princes. Barrières Vauban, boules de pétanque… l’ultraviolence. Pape Diouf (manager général de l’OM à l’époque) est blessé, José Anigo (entraîneur) est totalement choqué. Le chauffeur est tétanisé, je suis obligé de lui hurler d’accélérer. Quand tu vois arriver une barrière Vauban sur un pare-brise de bus, tu te dis que tu vas mourir », a d'abord raconté Christophe Bouchet.
« Il faut qu’on reparte, on ne joue pas le match »
Et ça ne s'est pas arrêté là pour l'OM. L'ancien président olympien a ensuite ajouté : « Au stade, il y a des banderoles insultantes pour Déhu et Fiorèse (ex-joueurs du PSG alors à l’OM). Je me dis : « Il faut qu’on reparte, on ne joue pas le match. » Mais je me laisse convaincre par Frédéric Thiriez (président de la Ligue) et Francis Graille (président du PSG) : « Christophe, tu ne peux pas nous faire ça… » Si je l’avais fait, on n’en serait peut-être pas là aujourd’hui ».