André Villas-Boas, qui a annoncé ce mardi son envie de quitter l’OM après l’arrivée d’Olivier Ntcham, a assuré que les violences survenues à la Commanderie ce samedi n‘avaient rien à voir avec son départ. L’entraîneur marseillais est d’ailleurs revenu sur ces incidents.
Présent en conférence de presse ce mardi, André Villas-Boas a pris tout le monde de court en indiquant qu’il avait posé sa démission après l’arrivée en toute fin de mercato d’Olivier Ntcham : « Rien à voir avec les incidents de week-end. C'est lié avec l'aspect sportif. Même le départ de Nemanja, j'étais informé le soir. « Le mercato s’est fini avec l'arrivée d'un nouveau joueur (Ntcham). Une décision qui n'a pas été prise par moi. Je l'ai appris ce matin par la presse quand je me suis réveillé. En fait, c'est précisément un joueur que j'ai refusé. Il a fini par venir, mais je n'étais pas pour. J'ai à cause de cela présenté ma démission à la direction, sans rien demander à l'OM sur mon contrat. Je ne suis pas d'accord avec la politique sportive et cette prise de décision. La direction ne m'a pas encore répondu. Je veux simplement partir, sans rien demander à l'OM (…) Je le répète, je ne veux pas d'argent de l'OM, je veux juste partir » a déclaré l’entraîneur de l’OM. Un nouvel évènement dans la saison agitée du club marseillais, qui doit aussi affronter la colère des supporters.
« C’était dur et difficile à vivre»
André Villas-Boas a assuré ce mardi que sa décision n'était pas liée aux violences survenues au centre Robert Louis-Dreyfus : « Ma décision n'a rien à voir avec les incidents de samedi dernier ». Par la suite, le technicien est revenu plus longuement sur les incidents à la Commanderie. Ce samedi, des supporters qui réclamaient le départ du président Jacques-Henri Eyraud, ont saccagé le centre d’entraînement et ont notamment lancé un projectile sur Alvaro Gonzalez, blessé légèrement au dos. « C’était dur et difficile à vivre. Il y a eu des actes de violence graves et à la fin on a été chanceux. On a été chanceux , mais grâce à la sécurité et à une prise de conscience des supporters présentes, on a évité des choses. C’était un moment de choc, rien de grave, mais très dur à vivre. Je suis sorti pour essayer d’apaiser les incidents mais ça va rester dans ma tête pendant beaucoup de temps. Evidemment, ils ont dépassé les limites (…) On n’était pas en condition de jouer le match et je remercie Julien Stephan pour son message et Nicolas Holveck pour sa bonne prise de position. C'est une chose qui va rester dans ma tête pour beaucoup de temps. Il y a des limites et ils ont surpassé ces limites-là. Si je suis une victime collatérale de cette colère ? C'est très sensible, je ne peux pas répondre à cette question » a confié l’entraîneur de l’OM.