Après la sortie polémique de Jacques-Henri Eyraud concernant le passé de l’OM, le fils de Bernard Tapie a sèchement répondu au président marseillais.
Les scènes de chaos survenues samedi à la Commanderie ont suscité l’indignation à Marseille et en France. Certains supporters de l’OM ont en effet affiché avec violence leur ras-le-bol contre la direction, et plus particulièrement Jacques-Henri Eyraud, et la réaction de ce dernier n’a pas apaisé les tensions. Le président de l’OM a affiché sa colère et sa volonté de poursuivre les auteurs des faits, mais également d’en finir avec les polémiques marseillaises, évoquant ainsi le passé parfois trouble de l’OM. « Il y a deux visions. Une vision de l’OM qu’on connaît, qui a fait des grandes choses, qui a gagné des titres et connu des grands succès, mais de l’OM du chaos, de 20 entraîneurs en 20 ans, de l’OM parfois des magouilles, de la chronique judiciaire, de l’OM des affaire. Et puis il y a une autre vision de l’OM, qui est celle qu’on a essayé de développer, et on n’est pas les premiers à avoir essayé de le faire, d’autres avant nous ont essayé de le faire. C’est un OM transparent, un OM ouvert. C’est un OM qui ne peut accepter ce genre de déviances », a indiqué Jacques-Henri Eyraud dimanche sur la chaîne Téléfoot.
« Aujourd’hui c’est quoi ton histoire à la tête de l’OM ? C’est rien »
Des déclarations qui ne passent pas, notamment dans l’entourage de BernardTapie. Invité de TPMP ce lundi soir sur C8, StéphaneTapie, fils de l’emblématique président de l’OM, a indiqué qu’il avait contacté l’actuel patron du club phocéen afin de mettre les choses au clair. « J’ai pris mon téléphone et j’ai appelé Eyraud. Il m’a juré sur tous les dieux qu’il ne parlait pas de cette époque-là (de l’ère Bernard Tapie, 1986 - 1993, NDLR), donc je lui ai demandé : "De quelle époque parles-tu ? Jacques-Henri, pourquoi tu as besoin de parler de cette époque-là ? Crée ton histoire ! Aujourd’hui c’est quoi ton histoire à la tête de l’OM ? C’est rien. Crée-la ton histoire et arrête de parler de celles des autres" », a-t-il lâché.