Afin de trouver une sortie à la crise dans laquelle l'OM s'embourbe en ce début d'année, Jacques-Henri Eyraud a révélé qu'il avait, en vain, tenté d'ouvrir un dialogue avec les ultras du club avant que les débordements ne surviennent.
À la suite des débordements survenus ce samedi à l'OM, nombreuses ont été les réactions. C'est notamment le cas du côté des dirigeants de l'Olympique de Marseille, qui ont tenu à s'exprimer à propos de ces incidents, mais aussi à les condamner fermement. Alors qu'il faisait partie des principales cibles de la hargne des supporters, Jacques-HenriEyraud s'est longuement exprimé à ce propos et sous tous les angles possibles. Le président de l'OM a notamment avoué avoir voulu ouvrir le dialogue avec les supporters ultras afin d'apaiser les tensions naissantes et ce, avant même que les évènements survenus à La Commanderie n'arrivent. En vain... Preuve que ces actes étaient bel et bien prémédités selon lui.
« On a tendu la main en proposant une rencontre entre tous les joueurs et les leaders des groupes ultra, et bien cette main n’a pas été acceptée »
« Je crois que j’ai montré à de nombreuses reprises que je suis quelqu’un qui privilégie toujours le dialogue. Je vais vous faire une confidence : cette semaine nous avons proposés aux groupes ultras de rencontrer la totalité de l’effectif professionnel de l’OM. Tous les joueurs, je dis bien TOUS, étaient d’accord pour rencontrer les représentants des groupes ultras. Ils ont refusé cette rencontre, ce qui veut bien dire qu’il y avait une préméditation de l’action que nous avons connue ce samedi. Et par rapport à cette question, il faut que chacun soit responsable de ses actes. Quand on tend la main comme je viens de le décrire, en proposant une rencontre entre TOUS les joueurs et les leaders des groupes ultra, et bien cette main n’a pas été acceptée. Il faut que ceux qui décidaient de refuser le dialogue l’assument aussi, encore plus quand derrière ils ont fait déchainer une violence qui ne devrait jamais avoir lieu en France et à l’OM en particulier. Maintenant, je serai toujours un homme de dialogue, je serai toujours prêt à discuter. Mais pour dialoguer, il faut être deux. Et j’espère donc que certains reviendront à la raison pour qu’on trouve une sortie de crise. Mais ce qui est sûr est que nous ne laisserons jamais l’institution se voir bafouer et manquer de respect comme cela a été le cas hier à la Commanderie », a déclaré Jacques-Henri Eyraud sur Téléfoot la Chaîne.