Une dizaine de jours après les violents incidents survenus aux abords du Stade Vélodrome, le LFP a décidé de ne pas sanctionner l’OM et que cette rencontre sera rejouée dans son stade, avec du public. Une décision qui ne passe pas du côté de l’OL. Vincent Ponsot, directeur du football lyonnais, a laissé entendre qu’ils pourraient boycotter ce match.
Prévue le 6 décembre prochain, la rencontre entre l’OM et l’OL pourrait ne pas avoir lieu. Les Lyonnais ne sont pas satisfaits de la décision de la LFP de rejouer ce match au Stade Vélodrome et avec du public, après les violents incidents survenus il y a un peu moins de deux semaines. Vincent Ponsot s’est présenté face à la presse pour évoquer ce sujet ce vendredi.
Incidents OM-OL : L’énorme colère du vestiaire lyonnais https://t.co/5ohVW9oL9S pic.twitter.com/dECSbPFPKe
— le10sport (@le10sport) November 10, 2023
«On veut jouer sur terrain neutre»
Le directeur du football de l’OL a confirmé que son club allait faire appel : « On ne va pas s'arrêter là. On le doit à nos joueurs et au staff. Ce que l'on a subi nous il y a deux ans, le point retiré, le débat sur le match perdu, on ne veut pas que l'OM le subisse. Mais on veut pouvoir jouer au foot sans avoir peur ni risquer quoi que ce soit. On ne veut pas de sanction sportive, parce que les joueurs marseillais n'y sont pour rien. On veut jouer sur terrain neutre », a déclaré Vincent Ponsot, dans des propos relayés par L’Équipe.
«On espère obtenir quelque chose de différent»
De quoi envisager un éventuel boycott si le match face à l’OM n’est pas délocalisé ? « On n'en est pas à ce stade. On va faire nos recours parce qu’on estime être dans notre bon droit. On espère obtenir quelque chose de différent. Si ce n’est pas le cas, il faudra un échange avec nos joueurs et entraîneurs qui étaient dans le bus », a répondu Vincent Ponsot. Fabio Grosso a lui aussi été interrogé sur un possible boycott de cette rencontre : « Je n'y pas pensé car je ne pensais pas qu'on y retournerait alors qu'il s'est passé quelque chose à 500m du stade et avec des gens qui allaient au stade... On ne s'est pas senti protégés et on ne se sent pas protégés par rapport au match qui va venir », a déclaré l’entraîneur de l’OL.