Présent en conférence de presse ce vendredi, Fabio Grosso s’est largement exprimé sur la décision de la LFP suite aux incidents du 29 octobre dernier en marge du stade Vélodrome. Cette rencontre entre l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais a été déplacée au 6 décembre prochain et se jouera dans l’enceinte marseillaise, avec la présence du public.
Le football français a une nouvelle fois renvoyé une très mauvaise image à l’international, avec les éventements malheureux du 29 octobre dernier. La Ligue de Football Professionnel a décidé de réorganiser cette rencontre le 6 décembre prochain, mais le fait de le faire au Vélodrome et qui plus est en présence du public, ne plaît pas du tout du côté de l’OL.
Incidents OM - OL : Le verdict tombe, Riolo fulmine ! https://t.co/RyeWM2nwT0 pic.twitter.com/9K9nzMRzAw
— le10sport (@le10sport) November 10, 2023
« C'est très grave ce qui est arrivé, ce n'est pas normal »
En conférence de presse, Fabio Grosso paraissait en effet très surpris de cette décision de la LFP. « J'étais presque sûr qu'il ne fallait pas retourner chez eux. J'ai vu qu'il ne s'est rien passé, on fait pareil qu'avant. Je ne pensais pas que c'était possible mais c'est arrivé. Je trouve ça inadmissible » a expliqué le coach de l’OL. « On va attendre la décision définitive. C'est très grave ce qui est arrivé, ce n'est pas normal et il faut appliquer des choses meilleures que ce qui a été appliqué jusque-là. Il faut prendre des décisions fortes sinon les choses inadmissibles se reproduisent. Il ne faut pas attendre plus grave que ce qui m'est arrivé ».
« On ne s'est pas senti protégés et on ne se sent pas protégés »
« Eux ils ont joué le match suivant chez eux sans les supporters adverses. Je n'ai rien contre Marseille, les dirigeants. Il est arrivé quelque chose à côté du stade. J'espère une décision forte par rapport à ce qui est arrivé. C'est difficile à encaisser pour ceux qui comme moi avons vécu ça » a poursuivi Fabio Grosso, avant d’être questionné sur un éventuel boycott de ce OM-OL du 6 décembre prochain. « Je n'y pas pensé car je ne pensais pas qu'on y retournerait alors qu'il s'est passé quelque chose à 500m du stade et avec des gens qui allaient au stade... On ne s'est pas senti protégés et on ne se sent pas protégés par rapport au match qui va venir ».