OM : Le RC Lens se fait recaler après la polémique
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Battu par l’OM samedi dernier (1-3), le RC Lens avait en travers de la gorge le but refusé à Rémy Labeau-Lascary qui lui aurait permis de revenir à 2-2, mais refusé après intervention de l’assistance vidéo pour une faute au départ de l’action. Un fait de jeu analysé par la direction technique de l’arbitrage de la FFF, qui a donné raison à Eric Wattellier, arbitre de la rencontre.

L’OM s’est fait peur samedi dernier face au RC Lens. Alors qu’ils menaient de deux buts, les Olympiens ont vu les Sang et Or réduire l’écart au score, avant qu’ils n’égalisent par l’intermédiaire de Rémy-Labeau-Lascary. Mais le but de ce dernier a finalement été annulé après intervention de l’assistance vidéo, en raison d’une faute commise par Angelo Fulgini sur Bilal Nadir au départ de l’action.

« Beaucoup de choses qui se passent qui ne sont pas très claires »

« Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. On me raconte qu'à la mi-temps il y a un cinéma pas possible dans le tunnel pour mettre la pression sur l'arbitre. Bizarrement en deuxième mi-temps, il y a beaucoup de choses qui se passent qui ne sont pas très claires. Ça arrive trop souvent. Le fait qu’on ne marque pas nous a fait perdre, mais en tant que supporter de football, l'arbitre a un rôle important à jouer. Aujourd'hui, c'est difficile de ne pas parler d'arbitrage à partir du moment où Lens égalise et fait 2-2 », avait alors déclaré Will Still en conférence de presse.

Le verdict de la direction technique de l’arbitrage

Dans son débrief dévoilé mardi, la direction technique de l’arbitrage de la FFF a donné raison à Eric Wattellier pour avoir annulé le but de Rémy Labeau-Lascary : « La charge du joueur n°11 lensois, commise délibérément et avec imprudence au début d'une phase offensive se concluant par un but marqué, empêche le joueur n°26 marseillais de jouer normalement le ballon. Elle constitue ainsi une faute au sens des Lois du jeu. Conformément au protocole de mise en œuvre de l'assistance vidéo à l'arbitrage, l'arbitre doit ici "visionner l’action jusqu’au début de la phase offensive ayant mené au but et (...) la récupération de balle à l’origine du début de cette phase de jeu". L’arbitre vidéo a donc justement alerté l’arbitre avant la reprise du jeu et invité celui-ci à un visionnage en bord de terrain. Le but a ainsi logiquement été refusé et le jeu a correctement repris par un coup franc direct venant sanctionner la faute initiale. »

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