Ce samedi, l'OM affrontera Hyères en 32ème de finale de la Coupe de France. Le club varois est présidé par Mourad Boudjellal, ancien patron du RC Toulon en Top 14 et prétendant au rachat de l'OM il y a deux ans. Il a poussé un nouveau coup de gueule concernant la localisation du match.
Mourad Boudjellal n'en démord pas. Le président du Hyères FC, adversaire de l'OM à 15h ce samedi en 32ème de finale de Coupe de France, regrette une nouvelle fois que la rencontre ne se dispute pas au stade Mayol, l'antre du RC Toulon. Le match se jouera donc au stade Francis Turcan de Martigues. Une décision qui ne passe pas pour Boudjellal.
Mercato - OM : C'est confirmé, un transfert à 19M€ va échapper à l'OM https://t.co/0jBmmMBfJd pic.twitter.com/hCS4pjM4Fi
— le10sport (@le10sport) January 7, 2023
«Ce sont donc des énergumènes qui décident»
« La préfecture a refusé (de faire jouer le match dans le Var, ndlr) à cause d’énergumènes qui menaçaient de faire des incidents pendant le match. Ce sont donc des énergumènes qui décident. Une minorité a privé une majorité de Varois d’assister à un match comme il n’y en a pas eu depuis trente ans. Cette minorité fait la loi et ça interpelle sur ce qui est en train de se passer dans le pays », a-t-il lâché dans La Matinale Week-End sur RMC.
«Je ne pense pas aller au stade»
« Boycotter la rencontre ? Quand on voit les sanctions prévues en cas de boycott, c’est compliqué... On va jouer le match, bien sûr. Mais ce n’est pas chez nous. C’était une occasion de faire revivre le football dans le département. On ne se fait pas beaucoup d’illusion. Ce matin, je suis dans le même état d’esprit qu’un boxeur qui se levait en sachant qu’il allait boxer le soir contre Mike Tyson. L’occasion était unique et elle est passée. Je ne pense pas aller au stade, pour moi ce match n’existe pas. On nous a enlevé la fête qu’on voulait organiser. Je n’ai rien contre Martigues, mais je voulais que ça se passe chez moi. Et puis accessoirement, je ne suis pas fan de corrida… », a ajouté Mourad Boudjellal. L'OM devra se méfier d'une équipe remontée à bloc.