OM : De Zerbi se fait contredire par son vestiaire
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Alors que l’OM affiche un visage totalement différent à l’extérieur qu’à domicile, Roberto De Zerbi explique les difficultés de son équipe par un « blocage mental », comme il le confiait après la victoire face à l’AS Monaco dimanche dernier (2-1). Le technicien italien estime que son équipe a peur de faire des erreurs au Stade Vélodrome, un avis que ne partage pas exactement Amir Murillo.

Pour la première fois depuis le 14 septembre lors de la réception de l’OGC Nice (2-0), l’OM a renoué avec le succès au Stade Vélodrome dimanche dernier face à l’AS Monaco (2-1). C'est seulement la deuxième victoire à domicile des Olympiens cette saison, eux qui se sont pourtant imposés lors de six de leurs sept match à l’extérieur. Une différence que Roberto De Zerbi explique souvent par une « peur » du Stade Vélodrome.

« Je crois que c’est plutôt la façon dont on vit la pression du Stade Vélodrome »

Amir Murillo quant à lui n’est pas totalement d’accord avec l’entraîneur de l’OM sur ce point : « Lui a parlé de peur, mais moi je ne dirais pas ça. Je crois que c’est plutôt la façon dont on vit la pression du Stade Vélodrome. Toutes ces choses qui représentent l’OM, et qu'on ressent au stade : Marseille, ses supporters, ce peuple de passionnés qui aiment tant l’OM. Notre objectif est de procurer de la joie, du plaisir à toutes ces personnes, cette ville, qui comptent sur nous. Et c’est une mission qui peut peser sur les épaules. »

« Tu ne penses pas de la bonne façon, tu ne joues pas de la bonne façon »

« C’est plus complexe qu’il n’y paraît. Si nous avions la réponse, on aurait réglé ce problème plus vite. C’est un peu en rapport avec la pression du Vélodrome. Voir tous ces gens dans le stade, leur visage… quand tu sors sur le terrain, ça te conditionne. Tu veux les rendre heureux, tu veux gagner le match pour eux, tu te mets une pression supplémentaire. Alors, tu ne penses pas de la bonne façon, tu ne joues pas de la bonne façon. Pourtant, on devrait jouer à domicile comme on le fait à l’extérieur, où on évolue avec plus de tranquillité. À la maison, nous voulons tellement faire les choses bien, faire plaisir aux gens, que ça peut nous pénaliser, nous faire déjouer », a ajouté Amir Murillo, dans un entretien accordé à La Provence.

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