OM : De Zerbi annonce une révolution !
Arnaud De Kanel

Alors que l'OM n'avait plus gagné au Vélodrome depuis le 14 septembre dernier, les hommes de Roberto De Zerbi ont retrouvé le chemin du succès devant leurs supporters dimanche soir. L'entraineur italien est enfin satisfait de ce qu'il a vu car l'état d'esprit a changé.

Tombeur de l'AS Monaco dimanche soir, l'OM est le nouveau dauphin du PSG. Le club phocéen a vaincu la malédiction du Vélodrome en signant seulement sa deuxième victoire de la saison dans l'enceinte située sur le boulevard Michelet. La peur de jouer dans le volcan semble derrière les Phocéens comme a pu le constater Roberto De Zerbi en conférence de presse, qui confirme la révolution marseillaise.

«Ce soir, j'ai vu mes joueurs»

« Oui, j'espère que c'est le début d'une histoire importante au Vélodrome. Je pense que beaucoup de gens viennent ici pour ça, pas seulement moi. C'était dommage qu'on ne réussisse pas à nous exprimer au maximum ici. Il y avait un blocage mental, je pense, qui faisait que les joueurs n'étaient pas toujours sereins et lucides, avec une angoisse, une peur de faire des erreurs, ce qui rendait le jeu difficile. On l'a vu contre le PSG, Auxerre, Angers, même contre Nice et la 2e mi-temps contre Reims. C'est dur à expliquer, mais je pense qu'on n'était pas nous-mêmes. Mais ce soir, même s'il y a eu quelques erreurs et des choses à améliorer, j'ai vu mes joueurs. Les joueurs que j'entraîne depuis le 6 juillet, qui ont démontré ce qu'on travaille tous les jours à l'entraînement, qui ont joué avec courage, avec une organisation au niveau du jeu, en luttant toujours, en tentant aussi des choses, avec un pressing haut », a déclaré Roberto De Zerbi en conférence de presse, avant de poursuivre.

«J'ai vu beaucoup de différences»

« Ce soir, j'ai vu l'équipe que j'entraîne. J'ai vu beaucoup de différences entre ce soir et Auxerre, ce soir et Angers, ce soir et le PSG, ce soir et Nice aussi. J'espère que nous avons trouvé la bonne voie pour jouer ici, dans un stade différent des autres. Ici, on fait un sport différent des autres villes, mais ici tout est plus beau aussi. Donc c'était vraiment dommage de ne pas réussir à nous exprimer au maximum », a ajouté Roberto De Zerbi. La machine est en marche.

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