Un peu plus d’un an après son arrivée en provenance de Lorient, Bamo Meïté n’a pas encore vraiment eu sa chance depuis qu’il est à l’OM. Touché à la cheville en mars dernier, le défenseur âgé de 22 ans a été gêné par cette blessure lors de la préparation estivale et en début de saison, et Roberto De Zerbi a bien vu qu’il ne pouvait pas encore compter sur lui.
Comme souvent depuis le début de la saison, l’OM a de nouveau affiché une fragilité défensive alarmante vendredi dernier lors de la défaite face à Auxerre (1-3). Personne ne sort vraiment du lot, que ce soit le capitaine Leonardo Balerdi, Lilian Brassier ou Derek Cornelius, ce qui n’a pas permis pour autant à Bamo Meïté d’avoir sa chance.
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— le10sport (@le10sport) November 12, 2024
« Le coach a bien vu qu’il n’était pas dans son assiette et pas au niveau physiquement »
Après 11 journées, le Franco-ivoirien n’a joué que 19 minutes à Brest (1-5), 4 à Toulouse (1-3) et 1 contre Nice (2-1). Si Bamo Meïté est si peu utilisé par Roberto De Zerbi, c’est parce que ce dernier a remarqué dès son arrivée qu’il ne pouvait pas encore compter sur lui. « Le coach a bien vu qu’il n’était pas dans son assiette et pas au niveau physiquement », a confié un proche du vestiaire de l’OM à La Provence.
Des derniers mois difficiles pour Meïté
Touché à une cheville le 22 mars dernier, le défenseur âgé de 22 ans était revenu prématurément et ressentait encore une gêne lors de la préparation estivale et en début de saison. Bamo Meïté a en plus été victime d’une fusillade, comme Faris Moumbagna et Jean Onana, en mai, au retour du déplacement de l’OM au Havre. Un épisode qui l’a logiquement affecté psychologiquement.
« Sportivement, mon amour pour le club n’a pas faibli »
« Là, aujourd’hui, j’essaie de prendre du recul par rapport à cette situation. On est des sportifs de haut niveau, on ne doit pas être mêlés à ce genre de choses. Je ne veux pas trop en parler, même à mes proches. Parce que ce ne sont pas des choses qui doivent se produire dans l’environnement du sport », avait alors confié Bamo Meïté au Parisien. « J’essaie de faire la part des choses. Ce qui s’est passé est hors football. Sportivement, mon amour pour le club n’a pas faibli. J’ai découvert l’OM cette saison, et il y a un décalage entre tout ce qu’on entend sur l’OM et ce qui est, quand on y joue, qu’on vit les ambiances du Vélodrome depuis la pelouse… »