Braqué, ce joueur de l'OM vide son sac
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Dimanche dernier, Faris Moumbagna et Jean Onana ont été victimes d’un braquage à main armé alors que les deux joueurs de l’OM regagnaient leur domicile après la victoire face au Havre (1-2). Présent également au moment des faits, le défenseur Bamo Meïté est revenu sur cet épisode traumatisant ce dimanche.

Une horreur. La semaine dernière, l’OM remportait son dernier match de la saison sur la pelouse du Havre (1-2). Mais en rentrant vers la cité phocéenne, deux joueurs de l’effectif marseillais subissaient une tentative de braquage à main armé. Près de la Commanderie, Jean Onana et Faris Moumbagna ont subi des tirs de la part d’individus, alors que plusieurs impacts de balles ont pu être retrouvés sur leurs véhicules respectifs. Bamo Meïté lui, suivait de près ses deux coéquipiers marseillais.

« J’ai eu peur, c’est évident »

Si heureusement, les trois joueurs de l’OM ont pu rentrer chez eux sains et saufs, cela fait désormais une semaine jour pour jour que ce terrible événement s’est produit. Dans les colonnes du Parisien ce dimanche, le jeune défenseur central de 22 ans est sorti du silence. « C’était une scène choquante, j’ai eu peur, c’est évident. Là, aujourd’hui, j’essaie de prendre du recul par rapport à cette situation. On est des sportifs de haut niveau, on ne doit pas être mêlés à ce genre de choses », a ainsi confié Bamo Meïté.

« Ce ne sont pas des choses qui doivent se produire dans l’environnement du sport »

« Je ne veux pas trop en parler, même à mes proches. Parce que ce ne sont pas des choses qui doivent se produire dans l’environnement du sport », poursuit Meïté. « Aujourd’hui encore, des questions restent posées (sur ce qui s’est passé). La police enquête et cela se fait dans la discrétion. Elle nous a auditionnés et il faut que tout cela s’accompagne de silence ».

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