OL : Après les incidents, la presse italienne tacle l’OM
Benjamin Labrousse

Depuis ce dimanche soir, la scène du football français est bien évidemment marquée par les incidents ayant eu lieu à Marseille en amont de l’Olympico entre l’OM et l’OL. Alors que l’entraîneur lyonnais Fabio Grosso ainsi que son adjoint ont sévèrement été touchés au visage, le journaliste italien Alessandro Mossini estime que les supporters marseillais posent régulièrement problème lorsqu’il s’agit de violence dans les stades.

Une soirée bien triste pour le football français. Ce dimanche soir à Marseille, de nombreux incidents ont eu lieu en marge de la rencontre entre l’OL et l’OM. Alors que le bus transportant le club lyonnais a été visé par des projectiles et que deux membres du staff (Fabio Grosso et son adjoint) ont été sérieusement blessés, les supporters lyonnais ont également proféré des chants racistes depuis leur parcage visiteurs. Concernant le caillassage du bus de l’OL, certains comme Alessandro Mossini estime que les supporters de l’OM ont toujours été très problématiques en termes de violences.

«Il s’agit souvent de l’Olympique de Marseille»

« Depuis longtemps en France, je crois qu’il y a un problème lié à la violence des supporters, ce n’est pas le premier cas d’actes violents et de disqualification. Ensuite, il n’est pas juste de généraliser, mais on ne peut pas ne pas remarquer qu’il s’agit souvent de l’Olympique de Marseille », déclare le journaliste italien à FootMercato.

«Ce sont des supporters parmi les plus violents d’Europe»

Ce dernier poursuit en évoquant un déplacement réalisé à Marseille lors d’un OM-Bologne en 1998 : « Ce sont des supporters parmi les plus violents d’Europe et il se passe quelque chose chaque année, en France et pendant les coupes. Je pense qu’il est temps de mettre un frein sérieux à ceux qui commettent des actes violents et en particulier à eux. Personnellement, je suis allé au vieux Vélodrome à l’occasion de Marseille-Bologne de la Coupe de l’UEFA 1998 et je m’en souviens encore comme d’une soirée d’affrontements et de grande peur ».

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