L’OM a signé un champion du Monde, «exceptionnel»
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Fraîchement auréolé du titre du champion du Monde en 1998 avec l'équipe de France, Robert Pirès avait ensuite quitté le FC Metz pour signer avec l'Olympique de Marseille. Un choix de carrière payant pour le milieu offensif, qui a bluffé ses partenaires de l'époque à l'OM, à commencer par Frédéric Brando. Ce dernier se confie sur Pirès.

Révélé dans les rangs du FC Metz, Robert Pirès avait franchi un gros cap avec l'équipe de France lors de la Coupe du Monde 1998. Un tournoi qui l'a révélé aux yeux du Monde entier, et il avait d'ailleurs été recruté dans la foulée par l'OM alors que d'autres écuries le suivaient de près, dont le PSG. Et dans un entretien accordé à L'EQUIPE, Frédéric Brando livre toute son admiration pour Pirès, qu'il a côtoyé durant deux saisons à l'OM.

« Le meilleur, le plus complet, c'est Robert Pirès »

« Le joueur le plus fort avec lequel j'aie joué ? En talent pur, Laurent Blanc et Christophe Dugarry à l'OM et Fred Meyrieu à Toulon. Mais le meilleur, le plus complet, c'est Robert Pirès au milieu à Marseille. Il était capable de défendre, marquer, passer, dribbler, garder le ballon... Une palette incomparable avec un coffre ! Un type exceptionnel », indique l'ancien de terrain de l'OM.

Brando raconte les tacles de Boli

Et l'ancien joueur de l'OM évoque également une autre légende du club, Basile Boli : « Le plus méchant ? On parlait de Roy Keane à Manchester United, mais je n'ai pas ressenti cette suragressivité contre lui. Mais au jubilé de Jean-Pierre Papin, Basile Boli taclait comme s'il était encore joueur ! (Il rigole.) Et le Vélodrome s'enflammait. Là, j'ai fait attention. J'avais vu des images à la télé ! », ironise Brando.

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