À l'OM, les crises se succèdent mais celle qui a eu lieu le 30 janvier 2021 a été plus grave que les autres. De nombreux supporters marseillais, excédés par la politique mise en place par le président de l'époque, Jacques-Henri Eyraud, ont pris d'assaut La Commanderie. D'autres ont insulté et menacé de mort l'ancien président de l'OM et le tribunal a rendu son verdict.
L'OM ne laisse jamais indifférent. Les supporters marseillais peuvent parfois être trop excessifs et passer la ligne rouge. Cela a été le cas en janvier 2021, lorsque plusieurs centaines de supporters ont attaqué le centre d'entraînement marseillais. Cette attaque avait conduit au renvoi de Jacques-Henri Eyraud, copieusement insulté ce jour-là.
Jacques-Henri Eyraud, victime de cyberharcèlement
Le 30 janvier 2021, de graves accidents surviennent à La Commanderie, le centre d'entraînement de l'OM. Alors président de l'OM, Jacques-Henri Eyraud subi une vague de cyberharcèlement et reçoit plusieurs dizaines de menace de mort. Les messages étaient pour le moins explicites, comme le rappelle Le Parisien : « On aura ta peau », « Qu’on le pende ce fils de chien », « Ça va mal finir pour toi. » Des caricatures, montrant l'ancien président de l'OM décapité par une guillotine étaient même relayées sur les réseaux sociaux.
Mercato - OM : De Zerbi a identifié sa prochaine star ? https://t.co/WCn96ZS6gT pic.twitter.com/40DmCCYpuq
— le10sport (@le10sport) July 3, 2024
Onze supporters de l'OM condamnés
Le verdict est tombé pour les supporters ayant proféré de tels propos. Sur les centaines de messages publiés cette journée-là, seules onze identités ont été retrouvées par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH). Les sanctions vont de trois mois de prison avec sursis à six mois ferme pour ces personnes, se revendiquant supporters de l'OM. En plus de ces peines, les supporters ont été condamnés solidairement à verser à Jacques-Henri Eyraud 20 000€ en réparation du préjudice moral et 5 000€ pour son préjudice d’image. Chacun d'entre eux devra aussi verser 500 euros à l’OM pour son préjudice d’image.