Luis Enrique n'a jamais changé son fusil d'épaule et était persuadé qu'il parviendrait à faire de son PSG une machine collective qu'elle est devenue ces dernières semaines. Néanmoins, tout n'était pas calculé par le coach espagnol selon Bertrand Latour, qui n'a pas manqué de souligner une part de chance et un pari effectué, notamment au poste d'attaquant de pointe.
Entraîneur du PSG depuis l'été 2023, Luis Enrique a fait part à plusieurs reprises qu'il fallait patienter pour voir les fruits de son travail et un Paris Saint-Germain bien plus conquérant. Et il en était de même avec le départ de Kylian Mbappé pour le Real Madrid : son équipe serait meilleure sans le meilleur buteur de l'histoire du Paris Saint-Germain. C'est du moins les propos qu'il tenait dès l'annonce du champion du monde tricolore en février 2024.
«Il n'en savait rien du tout»
Le temps a finalement donné raison au coach espagnol, mais il n'avait clairement pas tout prévu comme il le prétend d'après Bertrand Latour. « Je ne veux dire aucun mal de Luis Enrique. Mais il est dans une posture. Il n'en savait rien du tout. Il nous a aussi la saison dernière au mois de septembre ou octobre que l'équipe serait bien meilleure en février ou en mars, elle n'a l'a pas été. Il n'est pas devin Luis Enrique. La saison dernière, quand il l'achève, il ne sait pas ce qu'il va faire au début de saison ».
«Je prends l'exemple de l'attaquant de pointe. Il a essayé tous les joueurs»
Le journaliste de Canal+ a développé son point sur les antennes de la chaîne cryptée pendant le Canal Football Club en démontrant que Luis Enrique n'avait pas immédiatement trouvé la formule magique avec Ousmane Dembélé au poste d'attaquant axial. « Je prends l'exemple de l'attaquant de pointe. Il a essayé tous les joueurs à vocation offensive de l'effectif au poste d'attaquant. Il y a eu Asensio, Lee, Barcola et à la fin il a trouvé Dembélé. Il ne savait pas depuis le mois d'août que Dembélé mettrait 50 buts. Mais ceci étant dit, les résultats qu'il obtient et la manière se suffisent à eux-mêmes et on ne peut que l'applaudir. Les faits lui donnent raison, mais je ne sais pas si il avait tout vu ».