Après avoir eu écho des critiques de Vahid Halilhodzic à propos son passage à la tête du FC Nantes, Waldemar Kita a tenu à répondre.
Entraîneur du FC Nantes entre octobre 2018 et juillet 2019, Vahid Halilhodzic s'est exprimé, ce vendredi, dans les colonnes de L'Équipe, n'hésitant pas à tacler les Kita, soulignant notamment que « ce qui ressortait (de son passage au club), c'était de l'improvisation et de l'incompétence à tous les niveaux. » Un témoignage qui a le mérite d'être clair et à propos duquel Waldemar Kita a à son tour été interrogé, par L'Équipe toujours. De quoi donner lieu à une réponse sans équivoque : « Qu'on crache dans la soupe, je ne supporte pas. Pareil quand on ment. C'est malhonnête. Il n'avait pas de boulot, il a prié pour venir chez nous. Que des coaches nous cassent alors qu'ils se sont très mal comportés... M. Halilhodzic est parti de lui-même (en début de saison 2019-2020), il nous a fait un petit dans le dos. Il s'est servi de nous, a manqué de professionnalisme en ne venant pas à certains entraînements. Pendant ce temps, il rencontrait des émissaires de la Fédération marocaine à Paris. » Après quoi Waldemar Kita s'est défendu des critiques de l'ancien entraîneur du FCNantes concernant le manque de compétences du club, affirmant alors : « Vous ne parlez que des résultats sportifs ; vous ne parlez jamais de ce que je voulais faire ou qu'on m'a empêché de faire. Au lieu de parler de "Kita Circus", regardez si j'organise bien le club. C'est qui le patron de l'équipe ? Qui demande toujours à avoir tous les pouvoirs ? L'entraîneur. Je n'ai jamais eu de problème humain avec mes entraîneurs. Certains viennent, ne font pas ce qu'il faut faire, et me critiquent après. Le club est bien géré, tout le monde est payé tous les mois, je n'ai même pas discuté les conditions salariales pendant le confinement, personne n'a été licencié, mais personne n'en parle de ça ! Quand j'ai voulu donner un certain élan au niveau du centre de formation, quand j'ai voulu un nouveau stade, à chaque fois on m'a mis des bâtons dans les roues. Et on me dit : on ne voit pas la philosophie, la stratégie de développement du club. »