Offensive de l’Arabie saoudite pour un rachat, l’OM est snobé !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Un changement important se dessine dans le football français avec le rachat du Paris Football Club par la famille Arnault, troisième fortune mondiale, et le groupe Red Bull. Mais d’autres repreneurs étaient intéressés par le club de la capitale évoluant en Ligue 2, notamment en Arabie Saoudite, associée à l’OM depuis plusieurs années.

Le PSG pourrait bientôt voir un rival sérieux débarquer en Ligue 1. Toujours en deuxième division, le PFC va changer de propriétaire et être racheté par la famille Arnault (LVMH), qui va prendre 55% des parts dans un premier temps avant de récupérer 30% supplémentaires d’ici 2027, et par Red Bull, prenant environ 15% du capital. Un très gros coup de la part de Pierre Ferracci, président et propriétaire du Paris FC, ne manquant pas de courtisans.

L’Arabie saoudite a regardé le dossier PFC

Comme le révèle l’hebdomadaire économique Challenges, l’Arabie saoudite lorgnait notamment le Paris FC à travers le fonds Public Investment Fund, qui a mis la main sur Newcastle en Premier League. Ces dernières années, le pays du Golfe a souvent été associé à l’OM, des rumeurs qui persistent malgré les nombreux démentis de Frank McCourt, propriétaire de la formation phocéenne, et son entourage.

« Je confirme que des fonds Saoudiens nous ont approchés, mais… »

L'Arabie saoudite a donc bougé, mais pour un autre club. Interrogé le mois dernier par L’Équipe, Pierre Ferracci avait confirmé l’offensive saoudienne : « Je confirme que des fonds Saoudiens nous ont approchés mais les critères étaient clairs : on veut des investisseurs français et/ou européens, qui respectent l'ADN du Paris FC et ses racines populaires, qui misent beaucoup sur la formation, qui continuent à développer la mixité, avec un effort conséquent sur le football féminin ».

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