«Tu ne signes pas, on va au PSG», il raconte son transfert choc !
Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

Thomas Meunier a effectué quatre saisons au PSG entre 2016 et 2020 avant de s'envoler pour le Borussia Dortmund. Néanmoins, son transfert au Paris Saint-Germain en provenance du Club Bruges aurait pu ne pas voir le jour si les dirigeants parisiens avaient été moins rapides dans le processus de recrutement. La raison ? Le défenseur belge s'était déjà mis d'accord avec Middlesbrough.

A l'été 2016, Nasser Al-Khelaïfi et les propriétaires qataris du PSG ont pris un gros virage concernant le projet sportif du club parisien après avoir remercié Laurent Blanc qui venait quelques semaines plus tôt de prolonger son contrat pour trois saisons supplémentaires. Le Paris Saint-Germain repartait donc sur de nouvelles bases avec un tout autre entraîneur : Unai Emery qui restait sur de multiples succès de suite en Ligue Europa avec le FC Séville. Pendant ce mercato estival, Thomas Meunier a déposé ses valises dans la capitale. Un transfert qui n'était pas du tout prévu.

«Ce n'est pas le club le plus sexy d'Angleterre non plus donc je me tâtais»

Le défenseur du LOSC s'est longuement attardé sur le processus de son transfert au PSG pendant la première partie du mercato estival de 2016, alors qu'il était promis à un nouveau challenge à Middlesbrough. « D'abord, j'ai un accord avec Middlesbrough. Le directeur technique était Victor Orta qui est maintenant à Séville. Il me chauffe, il m'envoie l'offre et mon agent me dit : « Ecoute, c'est quand même pas trop mal ». Sportivement, c'était peut-être un poil meilleur que Club Bruges, mais ce n'est pas le club le plus sexy d'Angleterre non plus donc je me tâtais ».

«Hey, fous le camp, ils envoient l'avion quand ? On s'en fout, vas-y, casse toi»

Toutefois, le Paris Saint-Germain est arrivé de nulle part et a totalement redistribué les cartes pour son avenir. « Le jour d'après, mon agent me téléphone et me dit : « Mec, tu ne signes pas à Middlesbrough, on va au PSG. Va trouver ton entraîneur et demande lui si tu peux partir ». On fait les tests physiques et tout, ils envoient un avion ». Dès lors, tout est allé très vite dans la tête de Thomas Meunier.

« On était à Bordeaux à ce moment-là, notre camp de base était à Bordeaux pendant l'Euro et je cours dans le couloir et je lui dis je te rappelle. J'ai trouvé Marc Wilmots, ancien joueur de football, il sait comment ça fonctionne. Il sait aussi qu'il y a des opportunités qu'il ne faut jamais refuser ou bloquer. Il aurait été responsable de la non signature au Paris Saint-Germain. Il m'a dit : « Hey, fous le camp, ils envoient l'avion quand ? On s'en fout, vas-y, casse toi ». Je n'ai pas hésité, ils ont envoyé l'avion, on y a été, j'ai signé et je suis rentré, l'affaire était réglée ».

«Je sens que je serai à ma place. Le club de Bruges commençait à être trop petit»

Pour conclure, Thomas Meunier a assuré à Winamax FC que le PSG était particulièrement intéressé par son profil qui était différent de ceux à disposition d'Unai Emery et que c'était le palier supplémentaire dont l'international belge avait besoin dans sa carrière.

« Si je n'ai personne au téléphone de Paris ? A ce moment-là, ils gèrent tout avec mon agent. On y allait aussi parce que toutes les conditions n'étaient pas fixées. On y allait pour parler, négocier et voir ce qu'il se passait exactement, ce qu'ils voulaient. C'est là que j'ai rencontré Olivier Létang qui était président du PSG (ndlr plutôt directeur sportif). L'idée c'était : on est là, Serge Aurier est là, Colin Dagba frappe un peu à la porte, on a besoin de quelqu'un qui offre un autre profil, un autre football. Je sens que je serai à ma place. Le club de Bruges commençait à être trop petit, je continuais de me développer. J'avais 24 ans, mais je ne me sentais pas dans ma version finale. L'équipe nationale m'aidait à combler ce manque, mais j'avais besoin après 5 ans au Club Bruges de voir autre chose. Et voilà, Paris arrive ».

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