Mercato - PSG : Nasser Al-Khelaïfi répond à Javier Tebas pour le fair-play financier !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Le nouveau fair-play financier établi conjointement par l'UEFA et l'ECA ne fait pas l'unanimité et Javier Tebas craint que Nasser Al-Khelaïfi ait fait en sorte de favoriser le PSG. Le président de l'ECA répond à ces critiques.

Vivement critiqué, le fair-play financier va évoluer. En effet, les nouvelles règles prévoient de limiter les dépenses des clubs en salaires, transferts et commissions d'agents à 70% de leurs revenus à partir de 2025. D'autre part, les pertes autorisées sur une période de trois ans sont doublées, passant de 30M€ à 60M€ et pourront être couvertes par des injections de fonds. Par conséquent, Javier Tebas n'a pas manqué d'afficher ses première critiques, craignant « un financement artificiel des clubs Etats » à l'image du PSG ou de Manchester City. Il faut dire que les nouvelles règles du fair-play financier ont été établies conjointement par l'UEFA et l'ECA, organisme présidé par un certain Nasser Al-Khelaïfi à qui il est donc reproché de faire en sorte de favoriser le PSG. Toutefois, il répond clairement à ces critiques. 

La mise au point d'Al-Khelaïfi

« Ce processus a commencé bien avant que je ne devienne président de l'ECA. Ensuite, l'ECA est une affaire de leadership collectif - notre ExCo, nos vice-présidents, notre conseil exécutif - de nombreux organes de décision, tous transparents, tous impliquant des clubs de toutes tailles. Pensez-vous, même si je suis président de l'ECA, qu'un club peut faire quelque chose que les 246 autres clubs et toutes les autres parties prenantes ne veulent pas ? C'est de la folie, mais les gens aiment à penser que j'ai un plan d'ensemble, que cela correspond à un scénario établi. En tant que président de club, si vous me disiez qu'il y avait un plafond salarial, je serais le premier à signer », lance le président du PSG dans une interview accordée à la BBC.

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