Le nouveau fair-play financier établi conjointement par l'UEFA et l'ECA ne fait pas l'unanimité et Javier Tebas craint que Nasser Al-Khelaïfi ait fait en sorte de favoriser le PSG. Le président de l'ECA répond à ces critiques.
Vivement critiqué, le fair-play financier va évoluer. En effet, les nouvelles règles prévoient de limiter les dépenses des clubs en salaires, transferts et commissions d'agents à 70% de leurs revenus à partir de 2025. D'autre part, les pertes autorisées sur une période de trois ans sont doublées, passant de 30M€ à 60M€ et pourront être couvertes par des injections de fonds. Par conséquent, Javier Tebas n'a pas manqué d'afficher ses première critiques, craignant « un financement artificiel des clubs Etats » à l'image du PSG ou de Manchester City. Il faut dire que les nouvelles règles du fair-play financier ont été établies conjointement par l'UEFA et l'ECA, organisme présidé par un certain Nasser Al-Khelaïfi à qui il est donc reproché de faire en sorte de favoriser le PSG. Toutefois, il répond clairement à ces critiques.
La mise au point d'Al-Khelaïfi
« Ce processus a commencé bien avant que je ne devienne président de l'ECA. Ensuite, l'ECA est une affaire de leadership collectif - notre ExCo, nos vice-présidents, notre conseil exécutif - de nombreux organes de décision, tous transparents, tous impliquant des clubs de toutes tailles. Pensez-vous, même si je suis président de l'ECA, qu'un club peut faire quelque chose que les 246 autres clubs et toutes les autres parties prenantes ne veulent pas ? C'est de la folie, mais les gens aiment à penser que j'ai un plan d'ensemble, que cela correspond à un scénario établi. En tant que président de club, si vous me disiez qu'il y avait un plafond salarial, je serais le premier à signer », lance le président du PSG dans une interview accordée à la BBC.