Mercato - PSG : Leonardo a les mains liés pour Sergio Ramos !
H.G.

Alors qu’il a été annoncé que le PSG pourrait finir par résilier le contrat de Sergio Ramos, le club de la capitale ne serait en réalité tout simplement pas en mesure d’agir de la sorte.

Arrivé cet été au Paris Saint-Germain après la fin de son contrat au Real Madrid, Sergio Ramos n’a toujours pas été en mesure de disputer la moindre minute de jeu avec le club de la capitale française. Freiné par des soucis aux mollets, le défenseur âgé de 35 ans n’est même pas en mesure de s’entrainer avec le groupe et travaille donc toujours en solitaire sans qu’une date de retour précise avec le groupe ne soit donnée par le PSG. Et si Leonardo s’est voulu rassurant ce vendredi sur son cas, les échos qui paraissent dans la presse affirment l’inverse en expliquant que l’inquiétude commence à monter au sein de l’écurie parisienne. À tel point que Le Parisien avance ce lundi que l’hypothèse d’une résiliation du contrat de Sergio Ramos n’appartient plus au domaine de la science fiction, même si cela ne serait pas encore à l’ordre du jour.

Le PSG peut difficilement rompre le contrat de Sergio Ramos selon les règles de la FIFA

Néanmoins, Mundo Deportivo explique que le PSG risque d’avoir du mal à en arriver à de telles extrémités pour des raisons légales. Effectivement, les règles de la FIFA permettent à Sergio Ramos d’être protégé parce qu’il se trouve dans la période dite « de protection », comme le stipule l’article du 17 du Règlement du Statut et du Transfert des Joueurs. Cet article indique précisément que le PSG devra payer une indemnité s’il résilie le bail de Sergio Ramos : « La partie qui résilie le contrat est tenue de payer une indemnité. Sous réserve des dispositions relatives à l'indemnité de formation figurant à l'art. 20 et à l'annexe 4, et sauf stipulation contraire du contrat, l'indemnité de non-exécution est calculée en tenant compte du droit national, des caractéristiques du sport et d'autres critères objectif ». Cette indemnité est fixée en fonction « de la rémunération et des autres avantages dus au joueur en vertu du contrat existant ou du nouveau contrat, de la durée contractuelle restante, jusqu'à un maximum de cinq ans, des frais et dépenses payés par l'ancien club (amortis sur la durée du contrat), ainsi que de la question de savoir si la résiliation du contrat a lieu pendant une période protégée ».

Cette période de protection est cruciale dans l’analyse de la situation. Celle-ci protège les joueurs pendant les trois premières années de leur lien avec leur club et, si celui-ci décide de rompre le contrat à ce moment-là, il s’expose alors à une sanction en plus de l’indemnité à verser. « Outre l'obligation de verser une indemnité, des sanctions sportives doivent être infligées au club qui résilie un contrat pendant la période protégée ou qui a incité à la résiliation d'un contrat », précise le règlement. Il faudrait donc absolument avoir l’aval de Sergio Ramosce qui n’est pas le cas en l’état comme l’a indiqué l’entourage du joueur à Mundo Deportivo – afin d’éviter cette lourde sanction. En effet, selon le règlement, celle-ci entrainerait l'interdiction « d'enregistrer de nouveaux joueurs, tant au niveau national qu'international, pendant deux périodes d'enregistrement complètes et consécutives ; le club ne pourra enregistrer de nouveaux joueurs, tant au niveau national qu'international, qu'à partir de la prochaine période d'enregistrement suivant l'achèvement complet de la sanction sportive respective ». Bref, autant dire qu’une résiliation du contrat de Sergio Ramos apparait encore lointaine et peu probable dans de telles conditions.

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