Mercato - PSG : Cet énorme flop de QSI qui envoie un message à Leonardo !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Recruté par le PSG lors du premier mercato estival de l'ère QSI, Diego Lugano n'a pas laissé une trace indélébile à Paris. Mais l'Uruguayen défend son projet.

Il est considéré comme l'un des plus gros flops de l'ère QSI au PSG. Et pourtant, lorsqu'il arrive à Paris, Diego Lugano a tout du joli coup réalisé par Leonardo. Fort son expérience, le défenseur est l'un des patrons de la Celeste et l'hommage rendu par les supporters de Fenerbahçe à son départ en dit long sur l'implication de Diego Lugano. Malgré tout, son passage restera comme un échec jusqu'à son départ pour Malaga, en prêt tout d'abord en janvier 2013, puis pour West Bromwich Albion l'été suivant de manière définitive. Malgré tout, Diego Lugano assure qu'il a laisse une vraie trace au PSG en interne.

Lugano défend son bilan au PSG

« Le passage de la Turquie à la France a été un changement radical. La vie et le football sont vécus de manière complètement différente. J’ai été le premier ou le deuxième joueur à m'engager dans le nouveau projet. Quand les Qataris m'ont acheté, Leonardo m’a emmené avec l’idée de commencer la transformation d’un vestiaire qui ne serait plus jamais le même, puisque c’était un club qui n’avait pas encore la structure d’un grand d’Europe. Leonardo avait cette vision et me confia une mission, qui n’était pas du tout facile. C’était un club où les joueurs commençaient à arriver avec des contrats de millionnaire, qui d’abord était très rejeté par la société française, même par le ministère des Sports. Je me souviens que nous avons reçu beaucoup de critiques du gouvernement pour nos salaires, disant que le joueur de football ne méritait pas de gagner autant. C’est là qu’a commencé un déséquilibre dans le vestiaire, parce que les nouveaux joueurs avaient des salaires du projet qatari et les anciens du PSG précédent. J’ai eu le travail le plus important dans un vestiaire et dont je suis fier. En interne, à Paris, on me reconnaît beaucoup pour ce que j’ai fait, sportivement je me suis bien débrouillé, on n’a pas pu être champion, mais on a été deuxième. Dès la deuxième année, la concurrence était plus difficile parce que les jeunes avaient un meilleur niveau. Peu après, j’ai demandé à aller jouer ailleurs », confie-t-il à 90min.

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