Présente dans les fauteuils rouges du Complément d’enquête sur le PSG, « Pouvoir, scandale et gros sous : les hors-jeu du PSG », Véronique Rabiot avait notamment été interrogée sur les abus dans les stades, elle qui, comme son fils, a été la cible de banderoles et de chants insultants lors du Classique contre l’OM. Elle avait en revanche refusé de se prononcer sur l’accueil réservé par les supporters marseillais à Mathieu Valbuena il y a 10 ans, un manque de courage selon le journaliste Pierre Ménès.
Jeudi dernier sur France 2 était diffusé le fameux Complément d'enquête dédié au PSG et à son président, Nasser Al-Khelaïfi, intitulé Pouvoir, scandale et gros sous : les hors-jeu du PSG. Cible de banderoles et de chants insultants quelques jours auparavant au Parc des Princes, Véronique Rabiot a alors témoigné du traitement qu’elle et son fils, Adrien Rabiot, ont été les victimes lorsque ce dernier avait refusé de prolonger son contrat avec le club de la capitale.
«Elle a voulu faire de la langue de bois»
À propos des abus dans les stades et des insultes dont elle a été victime, un parallèle a été fait avec l’accueil que les supporters de l’OM avaient réservé à Mathieu Valbuena pour son retour au Stade Vélodrome avec le maillot de l’OL en septembre 2015. « Vous exagérez là ! Je ne peux pas répondre à ça ! On parle du PSG ! Vous ne pouvez pas me mettre en difficulté vis à vis de l'OM, on parle du PSG, la façon dont ils se comportent, les banderoles et pas autre chose », a alors déclaré Véronique Rabiot, refusant de commenter cette affaire.
«Elle fait semblant de monter sur ses grands chevaux»
Une réaction sur laquelle s'est exprimé Pierre Ménès dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube : « Elle a eu le sentiment de se faire piéger. Elle a voulu faire de la langue de bois comme c’est très régulièrement le cas dans le milieu du foot français. Après le problème, c’est que c’est totalement surjoué, elle est mauvaise comme pas possible, elle fait semblant de monter sur ses grands chevaux alors que la potence avec Valbuena dans les tribunes c’est aussi grave que les banderoles contre son fils et elle au Parc des Princes, il n’y a pas d’échelle dans la connerie et la violence. On est tous au même niveau. Elle aurait pu avoir une réponse moins convenue et peut-être un peu plus courageuse, mais bon le courage dans le foot... »