Mercato - ASSE : Le Prince du Cambodge lâche une bombe sur la vente du club !
A.M.

Longtemps en course pour racheter l'ASSE, Norodom Ravichak a finalement été écarté après avoir fourni de faux documents. Mais le Prince du Cambodge s'interroge surtout les réelles intentions de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo.

Depuis le mois d'avril, le processus de vente de l'ASSE est lancé et s'est accéléré ces derniers jours. En effet, KPMG, le cabinet d'audit mandaté pour éplucher toutes les candidatures, a mis fin au dépôt d'offres depuis une semaine et les étudie désormais avant de trancher. Une réponse définitive est attendue le 23 novembre, mais une chose est déjà certaine, Norodom Ravichak ne sera pas le futur propriétaire de l'ASSE. Le Prince du Cambodge, porteur du projet qui semblait être le plus solide a finalement été mis à l'écart après avoir transmis de faux-documents. Une accusation qu'il a d'ailleurs réfutée. Il faut dire que le Prince cambodgien est persuadé que Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ne sont finalement pas vendeurs et que ce feuilleton pourrait se terminer comme en 2018 avec l'échec du rachat du club par Peak6.

«Je me suis posé la question de savoir si les deux présidents veulent vraiment vendre»

« Ce n’est pas un raté. C’est un gâchis. L’espérance suscitée par ma candidature m’a touché. Je voulais aider à promouvoir la Ligue 1 et faciliter les échanges des entrepreneurs de Rhône-Alpes en Asie. C’est dommage d’en arriver là. À la fin, c’est encore le club et les supporters qui le subissent. Je me suis d’ailleurs posé la question de savoir si les deux présidents veulent vraiment vendre. La chronologie des faits est surprenante. Pourquoi sortir cette histoire de document au moment où ils devaient annoncer le nom du repreneur ? Cela m’a fait penser à ce que m’a dit une personne qui menait le projet de rachat par Peak6, en 2018 : “Prince, si vous aimez le football, prenez un autre projet.” Si je suis vendeur et qu’un prince se manifeste, peu importe d’avoir donné mandat à un cabinet d’audit et de conseil. Je prends les rênes de l’opération et je le contacte directement », lance Norodom Ravichak dans les colonnes de L'Equipe.

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