Alors que les rumeurs de vente de l’ASSE s’enchaînent, Denis Balbir commence à s’agacer de la situation.
Depuis plusieurs mois, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont lancé le processus de vente de l'ASSE. Et cela s'est accéléré ces derniers jours puisque KPMG, le cabinet d'audit mandaté pour l'occasion, a récemment assuré rendre un premier verdict concernant les offres reçues le 23 novembre. En attendant, les rumeurs s'enchainent et les deux propriétaires ne seraient pas sur le même longue d'onde pendant que la situation sportive continue d'être compliquée. Pour Denis Balbir, s'en est trop.
«Cette vente de l'ASSE est une hérésie»
« A titre personnel, je reste persuadé que cette vente de l'ASSE est une hérésie. On le sait : avec le changement de mains et l'arrivée probable de fonds étrangers, le club va perdre un peu de son identité. Même s'il y a un repreneur, le club traversera encore des turbulences. Quel exemple y a-t-il en France d'un rachat de club qui se porte réellement mieux après l'arrivée d'un nouvel actionnaire ? Le PSG, l'OM aussi plus ou moins mais Bordeaux c'est catastrophique depuis que M6 a lâché... Oui, le tandem Romeyer – Caïazzo ne fonctionne pas spécialement bien mais avec une meilleure gestion, de meilleures idées et plus de sérieux, ça aurait pu le faire. Là on va vendre le club mais à qui ? A de riches investisseurs désireux d'aller chercher de grands joueurs pour redorer le lustre de l'ASSE ? Ça n'en prend pas le chemin. Aujourd'hui on part davantage sur des gens qui pensent connaître le football mais n'ont rien prouvé. L'ASSE n'est pas n'importe quel club. Dans l'histoire du foot français, c'est du niveau de Paris et Marseille. Je continue de douter du fait que la vente de l'ASSE soit une bonne nouvelle... », écrit-il dans son édito pour BUT Football club.