Mercato - ASSE : Le prince du Cambodge vide son sac sur sa tentative de rachat !
Thomas Bourseau

Pointé du doigt par Bernard Caïazzo notamment concernant sa tentative frauduleuse de racheter l’ASSE, Norodom Ravichak, prince du Cambodge, a nié ces accusations en soulignant sa réelle volonté d’acquérir le club stéphanois. 

Pendant un certain temps, il a été question d’un potentiel rachat de l’ASSE par le prince du Cambodge, NorodomRavichak. Néanmoins, en raison de la transmission de « faux documents » de la part « des représentants de Norodom Ravichak » selon un communiqué publié par la société de communication de PatrickChêne, le projet de reprise du prince cambodgien ne verra absolument pas le jour. D’ailleurs, le président du Conseil de Surveillance de l’ASSE, BernardCaïazzo pestait dernièrement au micro de Radio Free Asia en faisant passer le message suivant. «  Ils disaient qu'il avait 500 millions d'euros… Ce sont des conneries ! Normalement, les acheteurs sérieux ne parlent pas. Ils ne parlent pas parce que c'est dans leur intérêt ». Invité à s’exprimer sur cet épisode, Norodom Ravichak a vidé son sac sur ses intentions initiales de rachat de l’ASSE.

Ravichak assure avoir était dans la capacité de racheter l’ASSE ! 

« Si j’étais réellement dans la capacité de racheter l’ASSE ? Oui. En mai, un avocat, Maître Carlos Bejarano, est venu me proposer d'être porteur de ce projet. C'était une opportunité. J'ai beaucoup rigolé en découvrant que j'étais un prince milliardaire. La vérité, c'est que je gagne bien ma vie. Je suis un privilégié, pas un milliardaire, mais j'ai des amis chinois fortunés qui me soutiennent. Cela fait dix ans qu'ils font des affaires avec ma famille et ils connaissent mon amour pour le football. Or, ils veulent entrer en Europe par ce biais. Il ne s'agissait donc pas d'adosser l'ASSE à un État souverain, comme l'est le Paris-SG au Qatar ' Non. On a parlé de 250 M€. Il s'agit de la fortune personnelle de mon oncle, sa Majesté du Cambodge, pas de l'argent qui aurait servi à acheter l'ASSE. C'est d'ailleurs ce qui m'a contraint à m'exprimer sur RFI, sitôt après que mon nom soit sorti dans la presse (le 18 septembre). La fuite ne vient pas de moi et elle m'a causé des ennuis. Mon but était de rester discret jusqu'à la signature officielle ». a confié NorodomRavichak à l’occasion d’un entretien accordé à L’Équipe

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