Auteur d’une saison satisfaisante malgré l’année compliquée de l’ASSE, Yvan Neyou a totalement convaincu chez les Verts. Prêté puis transféré chez les Verts, le Camerounais est revenu sur son arrivée dans le Forez.
Yvan Neyou est sans doute la belle surprise de l’ASSE. Au coeur d'une saison compliquée pour les Verts, le milieu défensif de 24 ans s’est très rapidement imposé dans l’effectif de Claude Puel. Ses bonnes prestations depuis le début de l’exercice 2020-2021 ont d’ailleurs poussé les dirigeants stéphanois à lever l’option d’achat de 400 000€ présente dans le prêt de l’ancien du SC Braga. Une bénédiction pour le joueur, désormais sous contrat jusqu’en 2024 avec le pensionnaire de Ligue 1, tant son aventure avec le club portugais ne semblait pas à la hauteur de ses attentes.
« Je ne voulais plus vraiment retourner à Braga car ça ne s’était pas très bien passé »
Dans un entretien pour le compte Instagram Vista, Yvan Neyou s’est confié sur son transfert à l’ASSE l’été dernier, expliquant alors : « À la fin de ma saison à Braga, je rentre dans mon quartier à Brunoy. C’est à ce moment-là que je reçois un coup de fil de Claude Puel. Dans ma tête je ne voulais plus vraiment retourner à Braga car ça ne s’était pas très bien passé. Parfois on ne respecte pas les jeunes, on ne leur donne pas la confiance qu’ils méritent. Parfois on les traite comme des moins que rien. Mais il me restait trois ans de contrat avec Braga. Le coach Puel me dit : « Yvan, j’aimerais te faire venir à Saint-Étienne, est-ce que ça t’intéresse ? » Moi : « Évidemment que ça m’intéresse ! Tu ne vois pas où je joue ? » Franchement, sur le moment je n’y crois pas. Je me dis qu’il va encore se passer un truc. Il ne va plus me rappeler, ne plus donner signe de vie. Mais je vois que ça parle, mon agent me rappelle. C’est donc réel, il y a un vrai intérêt ! Je me dis que c’est peut-être le début de la fin du cauchemar. Je laisse le temps passer, je bosse, je me maintiens en forme. Finalement ça se finalise, je signe avec Saint-Etienne. Personne ne savait que j’étais en contact avec les Verts, aucun journal n’en avait parlé. Même ma mère et mes meilleurs potes n’étaient pas au courant. Ils le savent le jour où je signe. »