Après la défaite contre l'AJ Auxerre vendredi dernier (1-3), Roberto De Zerbi a menacé de quitter ses fonctions si jamais l'OM considérait qu'il était le problème. Une menace qui comporte de gros risques comme le souligne Florent Germain qui rappelle que les Marseillais vont enchaîner deux matches cruciaux contre Lens et Monaco.
Après l'humiliation dans le Classique contre le PSG (0-3), l'OM retrouvait le stade Vélodrome face à l'AJ Auxerre et s'est de nouveau incliné (1-3), ce qui a provoqué un énorme un coup de pression de Roberto De Zerbi : « Si le problème, c'est moi, eh bien moi je suis prêt à partir ». Une sortie commentée par Florent Germain, correspondant à Marseille pour RMC, qui estime que le coach italien a pris un risque en lâchant cette menace si tôt dans la saison.
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— le10sport (@le10sport) November 12, 2024
De Zerbi a pris un gros risque
« Pour moi il y a un sujet qu’il évite, c’est de savoir le vrai niveau de cette équipe de l’OM. Après, cet après-match, j’aime les coachs honnêtes, et il a l’honnêteté de dire aux supporters via les médias une bonne partie des choses qu’il a pu dire dans le vestiaire. Donc il respecte que Marseille soit une ville de football et de passionnés et lui en est un », lâche le journaliste de RMC sur le plateau de BFM.
«Je trouve qu’il a été un peu vite en utilisant cet argument»
« Ce qui m’interroge, c’est que ce soit très rare qu’au bout de 11 journées, un coach mette son poste dans la balance. Car il peut y avoir un mauvais enchainement avec Lens et Monaco, et normalement ça va crescendo. Là tu commences à mettre des menaces et à employer des termes qui sont peut-être exagérés à ce stade de la compétition. Les phrases "si c’est moi le problème je m’en vais", Michel et Gattuso l’ont fait, mais c’était leur dernier match. Je trouve qu’il a été un peu vite en utilisant cet argument », ajoute Florent Germain.