Coup de pression, l’OM a posé un ultimatum sur le mercato
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Nommé en tant qu’entraîneur de l’OM l’été dernier, Igor Tudor a d’abord eu du mal à se faire accepter dans le vestiaire, se retrouvant au cœur d’altercations avec plusieurs joueurs du vestiaire phocéen. Mais Pablo Longoria a été clair à l’époque : la porte était ouverte pour les éléments insatisfaits par ces méthodes.

Les premières semaines d’Igor Tudor en tant qu’entraîneur de l’OM en début de saison ont été relativement mouvementées, puisque l’entraîneur croate s’était notamment accroché avec Gerson ainsi que Mattéo Guendouzi qui n’accrochaient pas aux méthodes du technicien croate. Pourtant, ce dernier avait été très clair dès le départ sur la discipline qu’il allait inculquer à l’OM, et Tudor lâche ses vérités à ce sujet dans les colonnes de L’EQUIPE.

« Je devais être sûr… »

« La clé a été le premier rendez-vous avec le président (Pablo Longoria) et le directeur (Javier Ribalta), avant de signer ici. Je leur ai dit : "Je viens si c'est comme ci et comme ça, vous êtes derrière moi ou pas ?" Ils m'ont dit oui, on te soutiendra, viens faire ce que tu veux faire. Je devais être sûr que nous allions dans la même direction. Parce que si nous n'avons pas la même vision d'un club, de comment doit être dirigée une équipe, avec une hiérarchie très claire, moi je ne viens pas. Il y a un rapport très sincère entre nous, avec des valeurs que nous partageons, et cela n'arrive pas partout », confie l’entraîneur de l’OM.

« Ceux qui ne sont pas contents peuvent trouver un autre club »

C’est alors que la direction de l’OM a décidé de poser un ultimatum pour régler le conflit comme l’indique Tudor : « Quand il s'est passé ces petits incidents, qui étaient des choses auxquelles je m'attendais un peu, le président est intervenu et il a été clair face aux joueurs : "Le chemin est celui-là, ceux qui ne sont pas contents peuvent trouver un autre club." À partir de là, la musique a changé. Vous savez, le foot... Tout le monde est là à se demander comment on obtient des résultats, comment on devient un club qui fonctionne. J'ai eu la chance de jouer dans le club le plus fort du monde, la Juventus (entre 1998 et 2007), et quand on me demande pourquoi ils gagnent, c'est parce qu'ils choisissent les bonnes personnes au bon endroit et qu'ils leur font faire ce qu'elles savent faire. Le magasinier fait le magasinier, l'entraîneur entraîne, etc ». Voilà qui est clair.

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