Un phénomène «épuisé», la grosse erreur du PSG
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Auteur d’un gros début de saison, Bradley Barcola connaît désormais une période beaucoup plus compliquée. En manque de confiance, l’ailier gauche voit Khvicha Kvaratskhelia débarquer au PSG. Selon Robert Pirès, le club parisien n’a pas forcément été très bon dans sa manière de gérer l’international Français, notamment d’un point de vue physique.

Révélation de la seconde partie de saison dernière, Bradley Barcola a démarré l’exercice 2024-2025 en fanfare. Auteur de 10 buts en Ligue 1, le numéro 29 a ensuite connu une baisse de régime assez flagrante. Avec la montée en puissance de Désiré Doué, ainsi que l’arrivée de Khvicha Kvaratskhelia, le Français a sans doute du souci à se faire.

« C’est très bien de le faire jouer mais il faut aussi le gérer »

Mais pour Robert Pirès, le PSG n’est pas exempt de tout reproche dans sa gestion du cas Barcola. « Je pense que cela n’a rien à voir. Un joueur comme Barcola, c’est très bien de le faire jouer mais il faut aussi le gérer. Quand tu es lancé dans le grand bain et que tu enchaînes les matchs, tu t’épuises », a ainsi lâché la légende d’Arsenal auprès du Parisien.

« Je ne sais pas si cela a été bien fait sur son cas »

« Quand on est jeune, ce n’est pas facile. Il faut le faire jouer puis le laisser au repos. C’est de la gestion. Je ne sais pas si cela a été bien fait sur son cas. C’est peut-être aussi pour ça que, aujourd’hui, il paie physiquement le fait d’avoir beaucoup joué. Il est arrivé l’an passé au PSG alors qu’il n’avait que 20 ans. Ce n’est pas évident de gérer aussi jeune les matchs de championnats et de Ligue des champions au PSG, plus l’équipe de France », conclut Robert Pirès.

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