Alors que de nombreuses personnalités sont visés par le scandale des Pandora Papers, Mauricio Pochettino et Angel Di Maria ont vu leurs noms être cités dans cette enquête sur la fraude fiscale.
Au début du mois, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a publié une enquête après avoir eu accès à 12 millions de documents révélant des montages financiers effectués par des personnalités du monde entier à des fins d’optimisation ou d’évasion fiscale, via des sociétés offshore. Plusieurs noms bien connus des fans de sports ont été cités dans cette affaire des « Pandora Papers », à l’instar de PepGuardiola, entraîneur de ManchesterCity, ou encore de GuyForget, ancien tennisman désormais directeur général de Roland-Garros, mais plusieurs figures majeures du PSG sont également concernées.
Le nom de Pochettino figure dans les Pandora Papers
En effet, le nom de Mauricio Pochettino est lui aussi ressorti ce vendredi après la création d’une entreprise en 2010, et dissoute en 2017, installée dans un paradis fiscal lui servant à percevoir ses revenus depuis le début de sa carrière d’entraîneur. « C’est une société qui s’est constituée pour des questions d'héritage, afin d'établir une stratégie pour laisser un patrimoine à sa famille. C’est plus facile d’un point de vue juridique. Si quelque chose était arrivé à Mauricio, ses héritiers n’auraient pas payé d’impôts pour la structure d’entreprise qui a collecté cet argent », s’est justifié l’un de ses proches à l’ICIC, dans des propos rapportés par la Nacion et Le Parisien.
Di Maria également cité
Angel Di Maria a également été épinglé par les PandoraPapers pour avoir profité d’une société écran au Panama afin de ne pas déclarer ses revenus liés aux droits d’images dans un compte bancaire en Suisse si l’on en croit cette enquête. L'attaquant du PSG aurait versé plus de 8M€ pour exploiter ses droits d'image à travers cette entité offshore entre 2013 et 2017. Ce n’est pas la première fois que l’Argentin fait l’objet de ce type de révélation, puisque son nom avait déjà été cité dans l’enquête des PanamaPapers, tandis que la justice espagnole l’avait condamné à verser 2M€ d’amende pour l’envoi de ces fonds à cette société basée au Panama. L’entourage d’Angel Di Maria assure de son côté à l’ICIJ, dans des propos relayés par Le Parisien, que le joueur « ne savait pas que cette recommandation n’était pas raisonnable pour les autorités espagnoles » et que tout est déclaré aux autorités françaises depuis son arrivée au PSG à l’été 2015.