Membre de la génération 2007 tout comme Christopher Nkunku, Jean-Kévin Augustin, Harold Voyer, Bryan Labissière ou encore Félix Eboa Eboa, Tiago Escorza a vu son destin basculer en raison d'une terrible blessure au genou. En raison de sa longue absence, le joueur a dû changer d'horizon. Malgré tout, il a conservé un incroyable amour le PSG.
Aujourd’hui à Nyon, Tiago Escorza se voyait rejoindre l’équipe première du PSG. « Mes débuts à Paris se sont plutôt bien déroulés même si je n'étais pas un titulaire en puissance. Je m'entraînais à l'INF en semaine puis je jouais pour Paris le week-end. La saison suivante, j'ai été surclassé petit à petit parmi les U17 nationaux » a confié le joueur français. Mais en 2016, tout a basculé en raison d’une terrible blessure au genou.
Escorza raconte sa terrible blessure
« J'ai voulu faire une feinte de corps, mais mon pied s'est bloqué dans le sol. Verdict : luxation sévère de la rotule, pour une absence totale de deux ans ! Une durée que je n'ai pas connu dès le début, sinon j'aurais eu la tête sous l'eau... Le staff médical ne pouvait pas réellement donner de délai précis pour ce genre de blessure. J'ai donc pris mon mal en patience tout en restant sérieux lors de ma rééducation. Tous mes potes de l'équipe m'ont soutenu, ce qui m'a grandement aidé pour rester motivé. » a confié Escorza lors d’un entretien accordé au média du club.
« La grosse blessure subie à Paris m'a appris à profiter de chaque instant »
Cette blessure aurait très bien pu mettre fin à sa carrière, mais le joueur s’est accroché à son rêve. C’est finalement au Paris FC qu’il a retrouvé le goût de l’effort. « Si j'ai pu rebondir au Paris FC après ma blessure, c'est véritablement grâce au staff médical du PSG. Sans cet accompagnement de grande qualité, j'aurais sûrement stoppé ma carrière » a déclaré Escorza. Aujourd’hui, l’attaquant a 27 ans et fait les beaux jours de Nyon : « J'évolue au Stade Nyonnais en deuxième division nationale suisse. Je me sens vraiment bien dans ce très beau pays que j'ai rejoint en 2017. Il m'arrive dorénavant d'utiliser le langage propre aux habitants ! Je continue de prendre un maximum de plaisir lorsque je me rends à l'entraînement, car la grosse blessure subie à Paris m'a appris à profiter de chaque instant vécu sur le terrain. »