Transféré au PSG, Christophe Galtier ne sera pas sur le banc de l'OGC Nice pour le barrage aller de Ligue Europa Conférence face au Maccabi Tel-Aviv ce jeudi. Et pourtant, le coach français a été l'un des grands artisans de la qualification des Aiglons. D'ailleurs, Andy Delort a raconté une incroyable anecdote sur Christophe Galtier, qui a réussi à le remobiliser lors du match décisif face à Reims la saison dernière.
Après avoir qualifié l'OGC Nice pour les barrages de la Ligue Europa Conférence,Christophe Galtier a fait ses valises et s'est envolé vers Paris pour être transféré au PSG. Malgré le départ du technicien français, Andy Delort n'a pas oublié son immense apport la saison dernière. Lors d'un entretien accordé à L'Equipe, l'attaquant de l'OGC Nice a d'ailleurs raconté une anecdote improbable sur Christophe Galtier. En effet, l'actuel coach du PSG a réussi à trouver les mots pour le remobiliser à la mi-temps du dernier match de Ligue 1 face à Reims la saison dernière, et ce, alors qu'ils étaient aux toilettes.
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— le10sport (@le10sport) August 17, 2022
«Galtier me chope dans les toilettes alors que j'étais en train de pisser»
« (Se trompe-t-on si l'on dit que vous étiez venu à Nice en partie pour Christophe Galtier ?) Non, on ne se trompe pas. C'est le coach qui a poussé pour que je vienne. C'est la vérité, il m'a amené ici. Après, je corresponds aussi au club et il y a quelque chose qui s'est passé avec les supporters... (...) Si la saison dernière était la plus aboutie de ma carrière ? Sur le plan statistique, clairement. Dans le jeu aussi. C'était une belle saison. J'ai quand même eu une période un peu plus délicate où j'ai moins joué. C'est là que le coach m'a bougé. Ça m'a fait du bien. (Vous dites que Christophe Galtier vous a bougé. Comment vous bouge-t-on ?) Je sentais que j'étais moins bien. Je pensais que c'était les autres : j'avais moins de ballons... Mais je sais me remettre en question. J'ai bossé, je suis revenu plus fort et j'ai recommencé à claquer jusqu'à la fin de la saison », a précisé Andy Delort, avant d'ajouter.
«Il vient pisser à côté de moi, il me regarde, il me fait un clin d'oeil»
« (Il y a en particulier cette dernière journée qui a qualifié Nice pour la Ligue Europa Conférence, où vous mettez trois buts...) (Il sourit) Oui, on n'était pas bien. Putain, il y avait 2-0 pour Reims ! Il fallait que je fasse quelque chose. À la mi-temps, Galtier me chope dans les toilettes alors que j'étais en train de pisser. Il vient me voir en mâchant son chewing-gum - je kiffe quand il fait ça, avec son regard l'air de rien. Il vient pisser à côté de moi, il me regarde, il me fait un clin d'oeil : "Andy, ne lâche pas, c'est pas fini, j'en suis persuadé. Je sens que tu vas faire quelque chose. Tu vas changer le match." Avant qu'il me dise ça, à l'intérieur de moi, je me disais déjà : "Il ne faut pas qu'on lâche maintenant, je vais marquer." », a poursuivi Andy Delort, avant de conclure.
«Andy, ne lâche pas, tu vas changer le match»
« (Il ne vous tenait pas le même discours à chaque match ?) Non, non, non. Bon, vers la fin, c'est vrai, quand je ne faisais que claquer, il venait souvent me chauffer. En plus, moi, je suis un petit "chauffage". Mais face à Reims, quand il me dit ça, je sentais qu'il y avait quelque chose et qu'il fallait juste allumer la bougie. On retourne sur le terrain, il y a penalty sur moi, 2-1. Sur le deuxième, je ne frappe jamais du pied gauche - ou j'en mets seulement un ou deux par an - et là, je mets un intérieur du pied qui part pleine lunette. Et le troisième, quand je vois le centre arriver, je sais déjà qu'il va y avoir but. Tu me laisses encore un quart d'heure, je t'en mets cinq ! Il y avait 3-2, mais s'il avait fallu que j'en mette encore un, je l'aurais mis. C'est ça la confiance. J'adore ces moments-là. C'est un peu comme dans les jeux de combat, quand ta jauge s'est remplie et que tu peux utiliser ta super attaque : tu sais que si tu frappes, le ballon va être dévié et ira en pleine lucarne », a raconté Andy Delort, l'attaquant de l'OGC Nice.