Première recrue du PSG lors du mercato estival 2024, Matvey Safonov avait donné en juin dernier une grosse interview au média russe Nobel qui avait fait grand bruit, et dans laquelle il affirmait avec force qu'il venait pour prendre la place de Gianluigi Donnarumma au PSG. Et cet entretien a provoqué un malaise au sein du club...
Attiré en provenance de Krasnodar pour 20M€ en tout début de mercato estival pour 20M€, Matvey Safonov (25 ans) a débarqué au Parc des Princes avec un statut de joueur international assez expérimenté (13 sélections). Il paraissait néanmoins assez clair que Safonov avait été recruté par le PSG dans l'optique de seconder Gianluigi Donnarumma après le départ de Keylor Navas. Mais de son côté, le portier russe affichait des ambitions bien plus fortes...
Le PSG a encore un problème avec une star ! https://t.co/EKcWswcu15 pic.twitter.com/VTSbXJHRMb
— le10sport (@le10sport) October 4, 2024
« Je ne peux pas être remplaçant »
Dans une interview accordée en juin au média russe Nobel, Safonov avait annoncé noir sur blanc que le PSG n'avait pas été clair sur le rôle qu'il occuperait en tant que doublure de Donnarumma : « Personne ne m'a jamais dit que j'étais numéro deux. Je viens à Paris pour me battre. Je veux jouer au football. Même si on m'avait dit que j'étais numéro deux, je ne les aurais pas écoutés (…) Si on me met en numéro deux, ça ne sera pas facile pour le numéro un… Je vais me battre avec lui en permanence. Je n'ai jamais perdu une compétition. J'ai toujours été le gardien numéro un (...) Je ne peux pas être remplaçant », confiait le gardien russe. Et cet entretien a visiblement créé quelques problèmes au PSG.
Une interview gênante pour le PSG
L'EQUIPE, qui consacre un gros papier dans ses colonnes du jour sur la situation des gardiens au PSG, indique que ces déclarations de Matvey Safonov ont provoqué un malaise en interne au sein du club au moment où elles ont été publiées. Le quotidien sportif évoque des « remous » au club à cause de cette interview du gardien russe, sans préciser pour autant si Donnarumma avait mal vécu ou non ces propos de son principal concurrent au PSG.