Le PSG pourrait faire face à la concurrence de l’OL la saison prochaine. C’est du moins la volonté de John Textor, le président des Gones, « qui veut botter le cul » du club de la capitale. Une sortie qui n’a forcément pas été du gout du PSG qui a alors sèchement répondu.
Le mercato s’enflamme en Ligue 1 où l’OL fait parler de lui pour ses dépenses exceptionnelles. John Textor le clame haut et fort, il veut que le club rhodanien donne du fil à retordre au PSG. Or, l’homme d’affaires américain a utilisé un vocabulaire trivial qui a fortement déplu aux dirigeants parisiens.
Mercato - PSG : Une offre de 55M€ est partie ! https://t.co/nKioS0vMnt pic.twitter.com/6NrDve8dVi
— le10sport (@le10sport) July 23, 2024
«J’espère qu’on va leur botter le cul et qu’ils vont faire une mauvaise année»
« Nous devons rivaliser avec le Qatar en France. Je suis en concurrence avec un pays, pas avec un propriétaire. Un modèle de dépenses débridées, sans restrictions. Tant qu’ils peuvent générer suffisamment de revenus, et c’est le cas grâce à la relation avec le Qatar et aux sponsors, ils peuvent utiliser les revenus exactement là où ils en ont besoin, pour dépenser. Ils peuvent alors utiliser les revenus exactement là où ils en ont besoin, pour dépenser ce qu’ils veulent parce qu’ils veulent gagner la Ligue des champions de l’UEFA. J’espère qu’on va leur botter le cul et qu’ils vont faire une mauvaise année. Mais il suffit qu’ils mettent la main à la poche, qu’ils lâchent un peu d’argent du pétrole et c’est fini », a déclaré John Textor dans des propos relayés par Globo Esporte. Le PSG a répondu par le biais d'un courrier très salé.
La réponse sèche du PSG
« Nous ne nous abaisserons pas à répondre à vos commentaires absurdes et nous nous réservons le droit d’engager des poursuites judiciaires. Il s’agit de déclarations plus déplacées, particulièrement fausses, hypocrites et irrespectueuses, non seulement vis-à-vis du PSG mais aussi du football français. Vous faites la morale aux autres clubs français en leur affirmant de ne pas s’inquiéter de l’absence de revenus garantis, tout en demandant en privé de faire des payements en avance pour le transfert de Bradley Barcola pour bénéficier de revenus pour votre propre mercato », a écrit le PSG, ajoutant qu'il ne souhaitait pas « perdre de temps supplémentaire » dans ce clash.