Il l’annonce, le PSG a planté une star !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Si l’Italie n’est pas au meilleur de sa forme dans cet Euro 2024, Gianluigi Donnarumma se montre impérial sur sa ligne, lui qui fut l’un des grands artisans du sacre transalpin il y a trois ans. Une sérénité que le portier de 25 ans peine à afficher sur la durée du côté du PSG. Aux yeux d’un ancien formateur de l’Italien, le club de la capitale est responsable.

Élu meilleur joueur du dernier Euro, Gianluigi Donnarumma confirme son statut cette année en Allemagne et a grandement contribué à la qualification poussive de la Squadra azzurra pour les huitièmes de finale. L’homme aux 65 sélections affiche une grande sérénité dans les cages et s’est notamment illustré face à l’Espagne (0-1), malgré la défaite de son équipe. Une image qui diffère de ce que l’on peut voir parfois du côté du PSG, où Donnarumma paraît parfois fébrile et en manque de confiance. Aux yeux d’un ancien formateur, les Parisiens ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes.

« Un joueur doit toujours être mis dans les meilleures dispositions, et en club, il ne l’est pas »

« En club, il a commencé par être mis en concurrence avec Navas, puis les staffs ont changé, et maintenant il n’y aurait plus de hiérarchie. Un joueur doit toujours être mis dans les meilleures dispositions, et en club, il ne l’est pas », confie-t-il à L’Équipe.

L’arrivée de Safonov n’arrange rien

La hiérarchie risque en effet d’être relancée lors de la saison à venir après le recrutement de Matvey Safonov pour environ 20M€. « Personne ne m’a jamais dit que j’étais numéro deux, a lâché le renfort russe sur la chaîne Youtube Nobel. Je viens à Paris pour me battre. Je veux jouer au football. Même s’ils m’avaient dit que j’étais numéro deux, je ne les aurais pas écoutés. C’est à moi de donner le meilleur de moi-même. Je ne me vois pas comme un numéro deux. Je ne veux pas être un remplaçant. Si on me place en numéro deux, ça ne sera pas facile pour le numéro un… Je vais me battre avec lui en permanence. Je n’ai jamais perdu de compétition. J’ai toujours été le gardien numéro un. À Krasnodar, j’ai toujours été le numéro un. En équipe nationale, j’étais remplaçant lors du premier match, puis je suis devenu le gardien numéro un. J’ai toujours été le numéro un jusqu’à présent. Je ne peux pas être remplaçant. (…) Je suis russe et personne ne me connaît ici en France. Peut-être qu’ils n’ont pas encore prévu de me mettre numéro un tout de suite. Mais j’y crois ». Gianluigi Donnarumma est prévenu.

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