Aujourd'hui consultante pour Canal+, Laure Boulleau a connu une autre carrière auparavant, celle de joueuse professionnelle. Ayant porté le maillot du PSG et de l'équipe de France, elle a été l'un des visages du football féminin dans l'Hexagone. Toutefois, elle n'a pas été épargnée par les insultes quand elle jouait. Et voilà que ça continue encore maintenant que Laure Boulleau est à la télévision.
Avec 232 matchs pour le PSG et 65 sélections en équipe de France, Laure Boulleau aura connu une très belle carrière en tant que joueuse de football professionnelle. Pendant plusieurs années, elle était même l'une des meilleures joueuses tricolores. Ce n'est pas pour autant que Laure Boulleau a échappé aux critiques et certaines ont pu être virulentes.
« Des trucs assez lunaires »
Insultée quand elle était joueuse, Laure Boulleau a tout déballé lors de son interview pour OnTime. L'ancienne Parisienne a alors fait savoir : « Quand tu joues au foot, c’était un peu de toute façon ce n’est pas un sport pour les filles, elle a des grosses cuisses, les femmes n’ont rien à faire là, les femmes sont nulles. Quand tu n’as pas vu jouer quelqu’un, il ne faut pas avoir un jugement de valeur. Mais c’est juste le fait d’être une femme. Il y a que des homos dans le foot, que des trucs assez lunaires ».
« Qu'elle retourne à la cuisine »
Mais ce n'est pas parce que Laure Boulleau a arrêté de jouer au football que les insultes ont disparu. En effet, la consultante sur Canal+ est également l'objet d'attaques depuis qu'elle est à la télévision. « Et après, quand j’ai commencé à la télé, c’était plus elle n’y connait rien, qu’elle retourne à la cuisine. En plus, il y avait l’émergence des réseaux sociaux. J’ai toujours été présente sur les réseaux sociaux, mais je ne lis pas les messages. Mais évidemment, à un moment donné, on va les lire pour moi et il y a des trucs qui étaient assez inadmissibles. Je me faisais insulter. Quand je donne un avis où la personne ne va pas être d’accord, au lieu de dire qu’elle n’est pas d’accord, elle va dire c’est quoi cette bip », a-t-elle ainsi raconté.