Visé en février dernier par une plainte pour séquestration et enlèvement de la part d’un ancien associé, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi ne laisse rien transparaître. Pourtant, à l’international, la côte du Qatari n’a jamais été aussi haute. Après s’être dévoilé en tant que l’un des barrages principaux au projet de Super Ligue, Nasser s’est mué en défenseur du football « des petits ».
Désigné président du PSG en 2011 lors du rachat du club par l’émir du Qatar, Nasser Al-Khelaïfi avait tout du président idéal. Outre sa diplomatie, l’homme de 49 ans sait y faire en politique. Et après des rapports plutôt mitigés avec des instances comme la FIFA et l’ECA (association européenne des clubs), le président parisien s’est opposé au projet de Super Ligue (proposé par douze clubs européens, six Anglais, trois Espagnols et trois Italiens en avril 2021), rendant ses relations meilleures avec ces deux dernières. Ainsi, en très peu de temps, la côte de l’ancien tennisman a grimpé chez les petits clubs, mais clairement baissé chez les cadors européens.
L’OM jubile après le fiasco du PSG, il dégoupille https://t.co/0isZCskouo pic.twitter.com/rU3cQ07TuN
— le10sport (@le10sport) March 31, 2023
« Il est devenu celui à qui il faut parler », déclare un président de club
Pour le quotidien sportif, un président d’un club albanais dont le nom n’a pas fuité, s’est exprimé à propos du président du PSG. Ce dernier déclare : « Il est devenu celui à qui il faut parler. Il donne de l'importance à tous les clubs, un peu de temps à chacun et c'est ce qui fait sa popularité, car il essaie d'être proche des gros sans dévaloriser les petits que nous sommes ».