Scandale OM-OL : Surprise, il signale une bonne action
Benjamin Labrousse

Depuis les graves incidents survenus ce dimanche à Marseille en marge de l’Olympico prévu entre l’OM et l’OL, de nombreuses personnalités se sont exprimées à ce sujet. Ce mardi, certains journalistes italiens ont également dévoilé leurs ressentis face notamment à la vision du visage ensanglanté de leur compatriote Fabio Grosso, et ont salué le traitement médiatique français concernant cette triste affaire.

Au lendemain du caillassage du bus de l’OL par quelques « supporters » de l’OM, plusieurs clichés du visage de Fabio Grosso avaient défrayé la chronique. Très touché notamment au niveau de l’arcade sourcilière, le technicien italien a suscité un traitement très ferme de cette affaire par les médias français, dénonçant à l’unisson ces évènements ayant eu lieu dimanche soir à Marseille. Ce mardi, certains journalistes italiens ont également évoqué l’affaire.

La presse italienne choquée par les clichés du visage de Fabio Grosso

« Les images de Grosso ensanglanté et frappé par les pierres des ultras de l’OM, ont fait beaucoup de bruit. Sur les réseaux sociaux et les sites web, on en a beaucoup parlé et pas seulement parce qu’il s’agissait d’un Italien et d’un champion du monde en 2006 autant parce que c’est un acte de violence que rien ne doit avoir à voir avec un match de football », déclare à ce propos le journaliste Alessandro Mossini auprès de FootMercato.

«J’apprécie le fait que l’incident ait également été condamné par la presse sportive française»

Son confrère Diego Fornero souligne de son côté le bon traitement de cette affaire par les médias français. Pour rappel, l’Équipe avait dédié sa une de lundi à cet événement. « J’espère que quelque chose sera fait pour résoudre le problème de la violence des ultras. Cet incident aurait pu avoir des conséquences encore plus graves et j’apprécie beaucoup le fait que l’incident ait également été condamné par la presse sportive française et par les institutions. Il n’y a pas de formule magique, mais il faut plus de contrôles au sein de l’organisation de supporters ».

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