Incidents OM-OL : Une « urgence » est annoncée depuis l’étranger
Benjamin Labrousse

Deux jours après les terribles incidents ayant eu lieu en marge de la rencontre prévue entre l’OM et l’OL, le monde du football prend petit à petit la parole. Alors que les entraîneurs des deux formations sont Italiens, la presse transalpine a affirmé que la France était à elle seule une « urgence » concernant la violence présente dans les stades d’Europe. Explications.

Une soirée noire pour le football français. Ce dimanche, alors que le bus de l’OL approchait à plusieurs centaines de mètres du Vélodrome, ce dernier a été la cible de plusieurs jets de projectiles lancés par certains « supporters » de l’OM. Alors qu’une vitre du bus lyonnais a été brisée, l’entraîneur Fabio Grosso ainsi que son adjoint ont tous deux été sévèrement touchés par des bouteilles de bière en verre.

La presse italienne sort du silence pour Grosso

Alors que ce lundi, plusieurs clichés du visage ensanglanté de l’entraîneur italien de l’OL ont été divulgués, la planète football a pu prendre connaissance de ce terrible évènement survenu à Marseille. Alors que Gennaro Gattuso et Fabio Grosso, deux anciens champions du monde (en 2006 avec l’Italie), allaient s’affronter, la presse italienne est revenue sur cet épisode.

« L’épisode d’hier soir n’est que le plus sensationnel »

Journaliste pour le média transalpin Calciomercato, Pippo Russo a affirmé que la France représentait à elle seule un véritable danger concernant la violence au niveau du football européen. « L’épisode d’hier soir (dimanche soir ndlr) n’est que le plus sensationnel. La blessure de l’entraîneur lyonnais Fabio Grosso par des hooligans marseillais fait monter d’un cran le niveau d’urgence de la violence autour du football français, mais elle est loin d’être un épisode isolé. En effet, elle s’inscrit dans une série qui prend la forme d’une escalade et fait de la France une urgence européenne en matière de violences liées au football. Dans cette tendance, se démarque la propension à éliminer la barrière entre la violence du stade et les protagonistes du match », a écrit ce dernier dans des propos retranscrits par FootMercato.

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