Roberto De Zerbi voit ses préceptes de jeu à l’OM être bousculés par les oppositions ces derniers matchs de Ligue 1. Tenu en échec par le SCO d’Angers vendredi (1-1), le coach italien va devoir changer son management d’après le journaliste Hugo Guillemet s’il souhaite repartir de l’avant à Marseille. Explications.
Tout avait si bien commencé pour Roberto De Zerbi sur le banc de touche de l’OM. En effet, hormis un nul concédé au Vélodrome contre le Stade de Reims en août dernier (2-2), l’équipe entraînée par le technicien italien n’avait enregistré que des victoires. Cependant, la bonne série d’invincibilité a pris fin au cours de la 6ème journée de Ligue 1 avec une défaite à Strasbourg (0-1). Ce vendredi 4 octobre, avant la trêve internationale, les Marseillais ont signé une nouvelle contre-performance avec la réception du SCO d’Angers, promu (1-1).
OM : Aveu inquiétant de Roberto De Zerbi ? https://t.co/QCuhXnTUJt
— le10sport (@le10sport) October 5, 2024
Le management de De Zerbi pas taillé pour l’OM ?
Sur le plateau de la chaîne L’Équipe, Hugo Guillemet a souligné le grand changement pour Roberto De Zerbi à l’OM contrairement à ses expériences passées à Brighton ou encore à Sassuolo. « Il y a une énorme différence entre être à la tête de l’équipe surprise entre le sixième et la huitième place comme cela a été le cas avec Sassuolo et avec Brighton, où c’était un laboratoire en fait et réussir des coups pour finir entre six et huit au classement avec une équipe qui avait un budget pour finir quinzième et une équipe et être à la tête d’une équipe qui doit jouer les deux ou trois premières places et qui est forcément attendu comme l’un des matchs de la saison par ses adversaires ».
«Il faut des entraîneurs qui sachent faire des ajustements, comme sait le faire Guardiola»
Le journaliste de L’Équipe a par ailleurs estimé que seuls des entraîneurs de la trempe de Pep Guardiola sont en mesure de mener à bien le genre de missions et objectifs taillés pour des clubs comme l’OM. « Ça change absolument tout. Et à la tête de ces équipes-là, il faut des entraîneurs qui sachent faire des ajustements, comme sait le faire Guardiola, et comme ne le fait pas du tout De Zerbi. Il reste trop fidèle à son schéma et au plan de jeu. Là ça fait trois matchs que les adversaires font un pressing individuel sur son milieu de terrain et il va falloir trouver une solution à proposer à ses joueurs ». Reste à savoir si Roberto De Zerbi parviendra à inverser la tendance après la trêve internationale.