OM : De Zerbi retourne sa veste et lui donne des regrets !
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Lors de la préparation estivale et en début de saison, Roberto De Zerbi avait donné un rôle hybride à Quentin Merlin, entre le poste de latéral et de milieu de terrain. Ce qui n’est plus le cas depuis le changement de système du technicien italien, ce que regrette un peu l’international espoirs français, même s’il assure prendre toujours autant de plaisir.

Arrivé il y a un an en provenance du FC Nantes, Quentin Merlin a déjà connu trois entraîneurs depuis qu’il est à l’OM. D’abord Gennaro Gattuso, puis Jean-Louis Gasset et enfin Roberto De Zerbi, arrivé l’été dernier.

« Le coach De Zerbi bouge partout, vit le foot, c'est lui qu'on entend le plus pour dire où se placer »

« Quel entraîneur m’a le plus cassé les oreilles ? Gattuso et De Zerbi ne parlent pas français. S'ils crient, moi je ne comprends pas (rires). Mais le coach De Zerbi bouge partout, vit le foot, c'est lui qu'on entend le plus pour dire où se placer. S'il pouvait jouer sur le terrain, il irait ! Il a une vision plus large, les positions sont très importantes pour lui. Il est très minutieux. On a beaucoup de choses en tête qu'il nous a inculquées, et on doit réfléchir plus vite », a confié Quentin Merlin, dans un entretien accordé à L'Équipe.

« On l'avait travaillé tout l'été, je prenais beaucoup de plaisir et ça m'a permis d'être bon »

Lors de la préparation estivale en début de saison, Roberto De Zerbi lui avait donné un rôle hybride, qui convenait parfaitement au latéral de l’OM : « On l'avait travaillé tout l'été, je prenais beaucoup de plaisir et ça m'a permis d'être bon. On permutait avec Luis (Henrique), on voyait l'adversaire un peu perdu, on s'en servait... » Depuis plusieurs mois, le technicien italien a changé de système et Quentin Merlin se contente désormais d’un rôle de latéral plus classique. « Maintenant, je n'ai plus qu'un rôle, dans le couloir. Je prends encore du plaisir, ce n'est pas parce que je suis tout seul que je n'en prends plus, attention ! Je suis plus porté vers l'avant, je peux jouer mes un-contre-un et il faut courir plus, avec plus de sprints. J'aime courir et j'ai la capacité de répéter les efforts à haute intensité », a-t-il ajouté.

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