OM : Clauss envoie un surprenant message à Deschamps
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Grâce à ses deux belles saisons en Ligue 1 avec le RC Lens, Jonathan Clauss a convaincu Didier Deschamps de le sélectionner en équipe de France. Avec désormais 4 sélections au compteur, le joueur qui vient de signer à l'OM semble bien parti pour disputer la prochaine Coupe du monde au Qatar. Et pourtant, il assure ne pas y penser et se concentrer sur son nouveau club.

«Je suis focalisé sur autre chose»

« À l’instant T, là, non. Pas pour l’instant. Si j’étais resté dans mon confort à Lens, j’y aurais peut-être pensé un peu plus. Aujourd’hui, je suis focalisé sur autre chose. Il y a l’adaptation, le changement de club, de vie. Tout cela prend encore un peu trop de place. Je fais étape par étape. Je vais essayer de m’installer le plus vite possible, de trouver mon cocon, d’être bien avec ma copine, de retrouver cette stabilité qui est un peu chamboulée depuis deux, trois semaines. Ce sont les aléas du mercato, mais après on verra », lance-t-il dans les colonnes de La Provence avant d'en rajouter une couche sur ses ambitions avec l'OM.

Clauss ne pense qu'à l'OM

« Partout où j’ai été, je voulais que les gens comprennent que je ne suis pas là pour faire de la figuration. J’ai envie d’être bon, de performer tout le temps, peu importe où, quand et comment. Pour certains, cela passera par des stats, des passes décisives, des buts. Ça viendra si ça doit venir. À Lens, la saison dernière, on m’avait dit : "Il faudra que tu fasses mieux que la première année". La première année, on m’avait dit : "Il faudra que tu fasses au moins ça". J’avais répondu que je ferai ce que je suis capable de faire. Si je sens que je peux, je le ferai. Pour l’instant, je m’adapte à un nouveau groupe, un nouveau coach, un nouveau club. Je donne tout, je m’arrache, je mets tout de côté, je me donne à 200%, voire 300% s’il le faut, et ce qui doit venir viendra. Je ferai le maximum pour être le plus performant possible. Mais après, il n’y a pas que moi qui décide », ajoute Jonathan Clauss.

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