OM : Après son coup de sang, Patrice Evra balance tout !
Arnaud De Kanel

Avant un match d'Europa League entre le Vitória Guimarães et l'OM, l'attention ne s'est pas seulement portée sur les équipes sur le terrain. En effet, pendant l’échauffement, Patrice Evra a créé l’incident. Pris à partie par certains supporters, l'ex-joueur de l'OM a laissé éclater sa frustration de manière violente. Dans un moment de tension extrême, Evra a porté un coup de pied à la tête d'un fan marseillais. Il est revenu sur ce terrible épisode qui a sonné la fin de son aventure à l'OM.

Le passage de Patrice Evra à l'OM n'a pas été une réussite sportive, bien au contraire. Son aventure dans la cité phocéenne s'est même très mal terminée puisqu'elle a été marquée par un high-kick adressé à un supporter en marge de la rencontre d'Europa League face au Vitoria Guimaraes. Un coup de sang qu'Evra a justifié par de graves menaces à l'encontre de sa famille.

Evra revient sur l'épisode du high-kick

« Je remercie tous les Marseillais, l’OM. C’était extraordinaire comment ils m’ont accueilli et la classe qu’ils ont eu quand il s’est passé cet incident. Ils sont venus et m’ont dit : « On fait quoi Pat ? ». J’ai dit : « Je pars ». Je peux raconter toute l’histoire. C’était un match d’Europa League, on était sur le côté, on faisait un petit taureau, je ne jouais pas ce match et puis là, certains supporters commençaient à siffler, à insulter. Le match n’avait pas commencé. A partir de ce moment là, je vais vers eux, « qu’est-ce qu’il se passe ? On vous paie le transport pour venir ici, le match n’a pas commencé, vous insultez ». Là, ils disent « Ce n’est pas toi, on te respecte », explique l'ancien défenseur de l'OM au média Carré, avant d'entrer en détails sur les raisons qui l'ont poussé à craquer.

«J’ai encore un peu sa bave sur mes crampons»

« Là, il y en a un qui dit « c’est bon arrête de t’agiter comme un singe ». Franchement, ça ne me touche pas du tout, à l’âge de 17 ans on me jetait des bananes, le racisme ça ne me touche pas du tout. Ce n’est pas ça qui m’a fait… C’est quand il y en a un d’entre eux qui a dit : « De toute façon, quand tu rentreras à Marseille, on égorgera ta femme et tes enfants ». Je suis un être humain, là ils ont cru que j’allais courir comme Brandao, moi je reste, vous êtes 15 ou 20, vous allez peut-être me défoncer, mais il y en a un qui va en prendre une bonne. Comme j’ai fait un peu de kick-boxing, une petite feinte et il a pris mon pied gauche. J’ai encore un peu sa bave sur mes crampons, je vais les mettre dans un musée. Mais ce n’est pas un supporter de l’OM car Marseille m'a beaucoup donné », a ajouté Patrice Evra.

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