«C'est très dur» : Il vit un enfer après l’OM
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Après un bref passage à l'OM, et alors qu’il avait annoncé la fin de sa carrière d’entraîneur, Jean-Louis Gasset a repris les rênes de Montpellier pour tenter de sauver le club cofondé par son père, mais la situation n’a pas évolué, en témoigne l’humiliante défaite face à Puy-en-Velay en Coupe de France (4-0) qui plonge davantage le MHSC dans la crise.

Appelé à la rescousse par l’OM sur les derniers mois de la saison 2023/24, Jean-Louis Gasset avait entamé une aventure de 100 jours sur le banc phocéen, la dernière de sa carrière comme il l’avait expliqué. Mais finalement, l’entraîneur qui vient de fêter ses 71 ans a fait son retour à Montpellier pour tenter de sauver le club cofondé en 1974 par son père Bernard avec Louis Nicollin. Pour l’instant, la mission est un échec, et l’humiliation de samedi enfonce le MHSC dans la crise.

« La honte »

Opposé à Puy-en-Velay samedi en 32e de finale de Coupe de France, Montpellier a coulé face à la formation de quatrième division (4-0). Une humiliation difficile à gérer pour Jean-Louis Gasset. « La honte. Un sentiment de honte. C'est une compétition qui pouvait nous donner un peu d'oxygène, on va bien l'analyser parce qu'on a été balayés. On a perdu tous les duels, manqué les deux premières occasions qui auraient pu faire basculer le match. Mais mentalement, c'est très inquiétant », a confié l’entraîneur héraultais après la partie.

« Depuis que je suis arrivé, on n'a pas mis un but »

« Depuis que je suis arrivé, on n'a pas mis un but, pas pris un point à l'extérieur. J'espérais que dans une autre compétition, on pourrait montrer plus de qualités mentales. Là, on a abandonné. Une fois qu'on a été menés, ils ont joué leur jeu... Il y a deux trois joueurs en face qui ne dépareilleraient pas chez nous. Leur 10 (Nicolas Pays), on aurait dit que le terrain n'était pas bosselé pour lui alors qu'il l'était pour nous. Ce (samedi) soir, c'était l'abîme, il va falloir se remettre de ça », a conclu Gasset.

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