Jean-Michel Aulas : La reconversion qui va faire du bruit !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Jean-Michel Aulas, figure emblématique du football français et ancien président de l’Olympique Lyonnais, envisage une reconversion politique. Alors qu'il occupe actuellement le poste de vice-président de la FFF, l’homme d’affaires de 75 ans a confié au Figaro son intérêt pour les élections municipales de 2026 à Lyon.

Président emblématique de l’OL entre 1987 et 2023, avant de laisser la place à John Textor, Jean-Michel Aulas reste fortement attaché à la ville de Lyon, au point d’y envisager un avenir politique. Dans un entretien accordé au Figaro, l’actuel vice-président de la FFF admet songer à se présenter aux élections municipales de la ville, en 2026.

« La Mairie de Lyon ? J'y réfléchis, bien sûr »

« Je suis Lyonnais d’origine, j’ai fait mes études à Lyon, j’ai créé mes premières entreprises ici, comment voulez-vous que je ferme la porte à Lyon ? », a-t-il lancé, ajoutant : « J'y réfléchis, bien sûr. Les sollicitations, à ma grande surprise, sont très nombreuses, et viennent de toutes parts, des commerçants aux politiques, en passant par les entrepreneurs, les jeunes. Ils me font tous l'honneur de me demander des conseils... À Lyon, nous devons pouvoir mieux faire, et parfois j'ai l'impression que ça part dans tous les sens. Une ville doit être au service de tous les citoyens. »

« À Lyon, nous devons pouvoir mieux faire »

Jean-Michel Aulas se laisse « au moins jusqu'à l'automne » avant de trancher sur la question, lui qui a déjà pris position sur le fonctionnement de la ville de Lyon par son maire écologiste Gregory Doucet, élu en 2020. « À Lyon, nous devons pouvoir mieux faire, et parfois j’ai l’impression que ça part dans tous les sens. Une ville doit être au service de tous les citoyens, confie Aulas. Économiquement, nous pourrions être bien plus dynamiques. Je voudrais qu’il y ait un électrochoc chez les professionnels de la politique».