ASSE - Clash: Les grosses révélations du clan Ruffier !
Amadou Diawara

En guerre avec Claude Puel et l'ASSE, Stéphane Ruffier aurait saisi la commission juridique de la LFP par le biais de son avocate. Alors que la juridiction aurait débouté le clan Ruffier, Me Dorothée Bisaccia-Bernstein a balayé cette information tout en dévoilant d'autres précisions de taille sur ce litige. 

Alors que Claude Puel ne veut plus l'utiliser, Stéphane Ruffier a été mis à l'écart du groupe professionnel de l'ASSE. Pire, le portier de 34 ans s'est même vu infliger une « mise à pied disciplinaire de six jours consécutive à un acte d’insubordination ». Et pour cette dernière sanction, son avocate, Me Dorothée Bisaccia-Bernstein, aurait saisi la juridiction compétente, à savoir commission juridique de la LFP. Lors d'un entretien accordé à France Bleu Saint-Étienne Loire, la représentante de Stéphane Ruffier a lâché toutes ses vérités sur ce litige avec l'ASSE

«La commission juridique n'a pas débouté Ruffier»

« La réponse de la commission juridique de la LFP à l'ASSE est une étape dans une démarche importante de Ruffier : celle de faire entendre que l'ASSE n'est pas régulière. L'ASSE doit respecter ses joueurs et la Charte du football professionnel. Ruffier et le club sont liés par un contrat, le joueur veut exécuter son contrat normalement mais le club de Saint-Étienne estime n'avoir rien à se reprocher, c'est pourquoi on a demandé à l'ASSE d'inspecter cette violation. L'AS Saint-Étienne n'est pas raisonnable dans sa communication, et ça depuis le début de la dégradation de la relation. Non, ce n'est pas vrai, la commission juridique n'a pas débouté Ruffier, ça relève du conseil des prud'hommes. Contrairement à ce que la commission juridique a demandé, non l'ASSE n'a pas réintégré Ruffier, il a reçu un message du club lui disant qu'il avait un entrainement seul. Les conditions d'entrainement de Ruffier depuis juillet sont constitutives d'une mise à l'écart, il s'entraine seul, il a fait seulement cinq entrainements avec le groupe depuis juillet et ça, c'est inacceptable par rapport à la Charte du football professionnel », a développé Me Dorothée Bisaccia-Bernstein dans des propos rapportés par EVECT

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