Didier Deschamps a démenti que l’échec de l’Euro ait été la seule raison du départ d’Antoine Griezmann de l’équipe de France. Selon lui, l’attaquant de l’Atlético, aussi meilleur passeur les Bleus, réfléchissait déjà à cette décision bien avant la compétition. Une mise au point qui balaie les rumeurs autour de cette retraite surprise.
Antoine Griezmann a annoncé, en septembre dernier, prendre sa retraite internationale, disant ainsi stop avec l'équipe de France. Malgré tout ce qu'il a pu faire les Bleus et son importance dans le groupe de Didier Deschamps, le joueur de l'Atlético de Madrid avait surpris tout le monde avec cette décision. Pourquoi un tel choix de Griezmann ? Différents échos ont circulé, mais il y a pas eu que des vérités...
La retraite de Griezmann
Au moment de prendre sa retraite avec l'équipe de France, Antoine Griezmann avait alors fait savoir : «Aujourd'hui, c'est avec une profonde émotion que je vous annonce ma retraite en tant que joueur de l'Équipe de France. Après 10 années incroyables, marquées par des défis, des succès et des moments inoubliables, il est temps pour moi de tourner une page et de laisser place à la nouvelle génération. Porter ce maillot a été un honneur et un privilège. Depuis mars 2014 et jusqu'à septembre dernier, j'ai eu la chance de vivre des moments incroyables aux côtés de coéquipiers exceptionnels. Nous avons partagé des victoires qui resteront à jamais gravées dans nos mémoires...»
«Non, c'est une idée reçue»
Si certaines rumeurs laissaient entendre qu’Antoine Griezmann avait pris sa retraite internationale à cause du fiasco des Bleus lors de l’Euro, Didier Deschamps a mis fin à cette idée reçue lors d’une interview donnée au Figaro : «Non, c'est une idée reçue. L'Euro est un élément qui a figuré dans sa réflexion, mais il se posait déjà la question d'arrêter la sélection avant la compétition. C'était dans son esprit et il m'en avait parlé. C'est logique qu'il ait cette réflexion, comme d'autres joueurs l'ont eue avant lui. Cela demande du temps, il faut que cela mûrisse. Que ce qui s'est passé à l'Euro ait eu une influence, oui, mais ce n'est pas uniquement ça.»