Clash à l’OM, Longoria se fait dézinguer
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Chancel Mbemba ne devrait plus porter le maillot de l'OM. Malgré la demande de la commission juridique de la LFP de le réintroduire dans l'équipe première, le club marseillais devrait le laisser à l'écart, au moins jusqu'au prochain mercato d'hiver. Son ancien entraîneur Claude Le Roy n'a pas hésité à prendre position dans cette affaire.

Le déclassement a été brutal. Peut-être trop pour Chancel Mbemba, qui a laissé éclater son agacement durant l’intersaison. Le défenseur congolais s’était notamment accroché avec l’un des membres de l’encadrement de l’OM. Conséquence ? Une mise à pied avec entretien préalable pouvant aller jusqu’à un licenciement. Dans ce dossier, Mbemba peut compter sur le soutien de la commission juridique de la LFP, qui a ordonné sa réintégration. Mais difficile de voir Pablo Longoria accepter cette demande.

Longoria se fait tacler

Pour Claude Le Roy, le président de l’OM manque cruellement d’empathie. « C’est invraisemblable d'arriver à une telle situation. Chancel, c'est quelqu'un d'extrêmement facile à gérer, qui est toujours prêt à tout donner. Ce comportement de l'OM à son égard est indigne. Cela m’étonne même de quelqu’un comme Pablo Longoria, une telle attitude. Ou alors ça veut dire qu'il n'y a plus que le fric qui compte et que l’humain, on l’oublie complétement. » a confié le technicien, qui avait découvert Mbemba en deuxième division congolaise.

« Il a besoin d'être soutenu »

Selon Le Roy, Mbemba pourrait ne pas ressortir indemne de ce conflit avec l'OM. « Chancel, c'est quelqu'un de solide mentalement et psychologiquement. On a beau être solide, ça fragilise, ça abîme. On peut être costaud, mais il arrive un moment où on peut craquer. Il a besoin d'être soutenu, d'autant plus qu'il n'a jamais connu ce genre de situation » a-t-il déclaré à RFI. Le prochain mercato d’hiver, en janvier prochain, pourrait lui permettre de sortir de cette situation.

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